Le complexe sportif de Maluzini est en chantier depuis quelques semaines dans le cadre de la préparation du prochain match des Coelacanthes prévu en mars prochain. Les Comores vont, en effet, accueillir entre le 20 et le 28 mars prochain à domicile, la Côte d’Ivoire pour le compte de la campagne de la Coupe d’Afrique des Nations 2024.Après la sonnette d’alarme de la Confédération africaine de football et de la presse locale (Lire, notamment, nos précédentes éditions), l’Etat comorien et le ministère des Sports semblent avoir puis la mesure des enjeux et décidé de réagir en assurant ces travaux de remise en condition du stade. «Les travaux sont en cours. En l’espace de quelques semaines, nous avons pu faire beaucoup de choses. Nous allons continuer dans ce sens dans l’espoir de réussir cette mission avant le mois de mars», a déclaré le directeur général du complexe sportif, Taoufik Ahmed.
Plus de trois milles sièges sont déjà posés sur les gradins du stade et les supporters des Coelacanthes sont rassurés de pouvoir assister au match : «J’ai grand espoir, désormais, que les supporters viendront en masse au stade. Je ne sais pas pour ce qui est d’autres travaux, mais pour ce qui est des gradins ce qui a été accompli est appréciable. La piste du saut en longueur a subi des rénovations ainsi que l’entrée des bureaux du stade où le carrelage avait été presque entièrement abimé», appréciait un supporter des Veri piya originaire de Mkazi, Mabadi Mmadi.
L’autre problème était la nette dégradation de la pelouse. Sur des photos récemment publiées sur le compte officiel du stade, on peut constater que la verdure a regagné du terrain. Le ministre Djaafar Salim Allaoui aurait été personnellement à l’œuvre et aidé à l’arrosage du gazon. Par ailleurs, à la faveur des dernières pluies, la pelouse reprend, petit à petit, sa couleur initiale.
Les autres travaux à entreprendre vont de l’espace Vip, qui manque de fauteuils dignes du nom, les box des médias qui ne sont pas équipés et ne bénéficient pas de dispositifs de sécurité qui permettraient aux médias de travailler dans les meilleures conditions possibles et en toute quiétude. Gageons que d’ici début mars, tous ces travaux seront réalisés. On croise les doigts?