L’équipe féminine de football des Comores est invitée à un tournoi amical, du 11 au 19 janvier prochain, en Arabie saoudite. Elle va affronter, dans la province d’Ash-Sharquiyah, les sélections nationales de Maurice, du Pakistan et de la formation hôte, l’Arabie saoudite.Les protégées de Choudjayi Mahadhi sont en pleine préparation au stade de Moroni. Regroupées depuis le samedi dernier au Retaj hôtel, les comoriennes devaient attendre jusqu’à avant-hier pour tenir leur première séance d’entrainement et être équipées aux couleurs de la Ffc.
Les choses sérieuses semblent avoir commencé, toutefois, en début de semaine. Les Coelacanthes dames préparent la compétition dans des conditions particulières. Il faut savoir, pourtant, qu’elles vont avoir à faire à des équipes de même niveau ou presque, si l’on se réfère au classement Fifa. En effet, alors que les Comoriennes sont classées à la cent-quatre-vingt-deuxième place mondiale, les Lady M mauriciennes occupent la cent-quatre-vingt septième. Les Pakistanaises, cent-soixantièmes, sont les mieux classées. L’Arabie saoudite ne figure pas sur le tableau mondial pour la simple raison qu’elle vient d’avoir, seulement en 2022, son équipe de football féminin.
Les Coelacanthes peuvent compter sur des joueuses d’un bon niveau, notamment, l’attaquante et capitaine de l’équipe, Hairyat Abdouroihamane, Anlaouia Hadhirami ou encore Maltoufa Mchangama. Cependant, pour qu’elles puissent proposer une bonne compétition, la fédération nationale doit améliorer les conditions de leur préparation.
De manière générale, jusqu’ici, l’équipe féminine bénéficie, rarement, de l’attention qu’elle mérite surtout pour ce qui est de son équipement. Les joueuses sont, la plupart du temps, habillées de maillots non officiels. C’est d’autant plus incompréhensible qu’elles se battent, avec beaucoup de courage, pour représenter dignement les couleurs de la discipline dans la sous-région.Malgré ce manque d’attention de la part des responsables de la discipline, elles s’abstiennent d’en parler «par peur de représailles», affirment certaines d’entre elles. Cette fois-ci, après un début de stage poussif, tout semble être entré dans l’ordre. Pourvu que ça dure.