Le mandat du bureau exécutif de la Fédération comorienne de boxe amateur (Fcba) a pris fin depuis plus d’un an. Présidé par Saïd Mohamed Mdahoma alias Pilou, la structure a été élue en 2016 à l’issue d’une assemblée générale. Après avoir mené leur mission, les responsables de la fédération devraient penser depuis février 2020 à organiser de nouvelles élections. Ce n’est toujours pas chose faite jusqu’aujourd’hui.

Dans ces conditions, plusieurs acteurs de la discipline s’interrogent sur l’avenir de leur sport. Les boxeurs comoriens sont, donc, mis en attente dans l’espoir que se tienne une assemblée élective. Mais l’attente est trop longue pour les athlètes qui ne sont pas encore entrés en compétition officielle cette année.

Le président de la fédération ne vit plus dans le pays depuis plus de deux ans. Cette situation complique davantage les choses. Mais cela ne devrait pas constituer un obstacle infranchissable vu qu’une partie des membres du bureau de la fédération, dont le vice-président, le colonel Rafick Abdallah, réside bien au pays.

La boxe a été la discipline qui a le mieux représenté les Comores aux derniers jeux des îles de 2019 à Maurice. L’équipe d’Abasse Iliassa et Loukman Azali a décroché cinq médailles dont l’argent de Mohamed Mdahoma alias Paul. En février 2020, le même combattant comorien a pris part, à Dakar au Sénégal, aux éliminatoires africaines des jeux olympiques Tokyo 2020.

Malgré le prolongement du mandat du bureau en place, le staff technique de l’équipe nationale continue à travailler, à détecter les jeunes talents et enrôler des jeunes filles à ce sport de combat. Mais cette dynamique et cette volonté de développer la discipline n’auront pas de sens si derrière, il n’y a pas une équipe administrative pour les soutenir. Et cette équipe ne pourra être autre qu’un bureau exécutif.
A quand donc le président Saïd Mohamed Mdahoma mettre fin à son mandat?