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Billet. Football à Mitsamihuli I Pourquoi pas une fusion Coin nord-Apaches…

Billet. Football à Mitsamihuli I Pourquoi pas une fusion Coin nord-Apaches…

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C’est possible et peut-être même souhaitable. D’autant plus que la preuve est faite que la rivalité entre ces deux clubs, exits de la D1 depuis 2017, n’apporte plus grand’chose au développement du football dans l’une des villes historiques du football du pays.

 

L’une des plus grandes agglomérations de football du pays, Mitsamihuli, n’évolue plus chez l’élite depuis pratiquement quatre ans. Oubliés le palmarès doré de Coin nord et le doublé historique d’Apaches club en 2010. Alors que le premier est monté en D2 cette année, Apaches club, lui, a été relégué en D3 et les deux formations traversent une crise que n’expliquent ni leurs talents, ni leur histoire.Pour préparer leur championnat, chacune des deux équipes doit tirer le diable par la queue. Ne pourraient-elles pas éviter ces gymnastiques permanentes en fusionnant? D’autant plus que, depuis trois ans, la rivalité entre elles leste plus que jamais l’effort de tous pour le développement de la discipline.


Ces Rouges et ces Jaunes ont eu à occuper les podiums du cuir rond national. Coin nord a été le premier à avoir disputé la Ligue africaine des champions en 2007. La génération de Mze Mm’adi, Nazarali Issa, Mahamoud Mroivili, Bakar Msaidié et Nourdine Ali Mzitrani ont remporté à trois reprise, le championnat des Comores entre 2006 et 2011. En 2009, Apaches club, conduit alors par Saïd Maoulida, Adinas Moumini, Omar Minihadji, Adinane Ismaël et Mahamoud Ali M’changama alias Tchma, a réalisé le premier doublé de histoire, en gagnant le championnat et la coupe des Comores. En dépit de ces beaux palmarès, Mitsamihuli représente, aujourd’hui, la pire chute libre dans la discipline.

Pourquoi pas «Alqibla foot»?

Mais si Mitsamihuli a su faire de son association «Alqibla», un vecteur unique et si efficace du développement communautaire, ne pourrait-elle pas étendre l’expérience au football ? Ne pourrait-elle mettre de côté les rivalités sportives internes et s’unir pour le football. Ce ne sont pourtant pas les acteurs et, encore moins, les joueurs qui feraient défaut à cette ambition.


En effet, Mitsamihuli compte une demi-douzaine de Coelacanthes à savoir Salim Ali, Nabil et Nassim Ali M’changama, Soilihi Saïd, Hakim M’madi et Alfonsi Ahmed Haslane, pour ne citer que ceux-là. Qui, dans ces circonstances, peut croire que le football de Mitsamihuli n’aurait pas les ressources et le punch nécessaire pour se lancer ce défi et aller vers des lendemains plus glorieux encore?

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