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Arbitrage de judo. Un expert initie des arbitres et athlètes comoriens

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“Le judo comorien a besoin de peu de chose pour se développer car il y a des potentialités comme l’ont illustré les derniers jeux des îles. Mais il faut savoir que pour être performant en judo, il faut avoir une bonne maitrise de l’arbitrage”

 

Cela s’est passé, samedi, à l’Injs et à la Maison de l’emploi à Moroni. Cette formation initiée par la Fédération comorienne de judo en faveur de la ligue de Ngazidja a concerné les règles de base de l’arbitre de cette discipline olympique. A cette occasion, le président de la ligue régionale, Fouad Mohamed Ali, a salué la volonté de la Fcj de développer ce sport. Une trentaine d’athlètes bénéficie de cette formation. “C’est important aussi bien pour les combattants, les arbitres que les dirigeants”, car, estime-t-il, les progrès dans ce sports nécessite une bonne maitrise des règles.
La formation a comporté une séance théorique et une pratique. Les deux séances sont “complémentaires” devait insister le formateur. “Le judo comorien a besoin de peu de chose pour se développer car il y a des potentialités comme l’ont illustré les derniers jeux des îles. Mais il faut savoir que pour être performant en judo, il faut avoir une bonne maitrise de l’arbitrage”, a précisé Alain Dijoux.


La médaillée de bronze des Jioi 2019, Naïla Aboubacar, a abondé dans ce sens en déclarant que même s’il s’agissait d’une formation sur l’arbitrage, cela lui a permis d’apprendre des choses “techniquement”. Grâce à cette formation, j’ai compris que je commettais beaucoup d’erreurs que j’éviterai prochainement”, a jubilé la judoka. Selon Alain Dijoux, d’autres formations pourraient être programmées dans l’avenir. “Il existe des fonds destinés à ces projets de formations sportives et culturelles. J’espère que, comme la fédération, le ministère des Sports des Comores sera intéressé par le projet”, dit-il.
Pour sa part, le directeur technique national de la Fcj est “partant” : “nous avons nos projets de développement, mais nous sommes limités par nos moyens. Je pense que cette première formation va ouvrir d’autres portes et nous attendons beaucoup du ministère pour aboutir à ses souhaits”, devait conclure Nordine Sultann

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