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Après l’élimination des Comores à la Can I La Ffc rend un vibrant hommage aux Coelacanthes et à leur sélectionneur

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Le parcours exceptionnel des Coelacanthes à leur première participation à la Coupe d’Afrique des Nations a conquis «les cœurs et engendré une vague de sympathie aux quatre coins du globe», peut-on lire dans un communiqué de la Ffc.

 

«Les Cœlacanthes resteront à jamais dans les mémoires pour leur talent, leur courage, et leur dignité». C’est en ces termes que le secrétaire général de la Fédération de football des Comores a rendu à l’équipe nationale qui rentre de la Can 2021. Le président de la Ffc, le comité exécutif et l’ensemble du personnel adressent «leurs chaleureuses félicitations aux joueurs pour leur performance et leur état d’esprit exemplaire». Le document signé par Stéphane Aboutoihi s’adresse aux principaux acteurs, physique ou morale, qui ont contribué à l’exploit de l’équipe des Comores à la trente-troisième Can qui a lieu au Cameroun.La sélection nationale a pris part, du 9 janvier au 24 janvier, à cette édition camerounaise et a été éliminée en huitièmes de finale dans des conditions très particulières par… le pays hôte, le Cameroun.


Mais malgré cette défaite à la plus grande compétition du football africain, les Coelacanthes ont conquis les cœurs et gagné le respect de la planète football et au-delà.
«Pour notre première participation à la Coupe d’Afrique des Nations, les Coelacanthes ont écrit au Cameroun la plus belle page de l’histoire de notre sport rendant, ainsi, fier tout le peuple comorien et ont véhiculé dans le monde entier les plus belles valeurs du football mondial», est-il indiqué dans le document.

Dans la presse encore et toujours

Une semaine après ce que certains, même au Cameroun qualifient de «disqualification» (et non d’»élimination») des Comores au tournoi, l’évènement continue de faire l’actualité dans de nombreux médias du monde. Il ne se passe un jour sans qu’un Coelacanthe ou tous les Veri piya n’apparaissent dans la presse sportive mondiale. Si ce n’est pas le «phénoménal» gardien de but Chaker Alhadhur, c’est l’autre le numéro 1, Ben Salim Boina, ou alors le «magicien des coups de pied arrêtés», Youssouf M’changama.


Dans son communiqué, la fédération affirme que «notre parcours exceptionnel a conquis les cœurs et engendré une vague de sympathie aux quatre coins du globe». Il est vrai que de L’Equipe, à So foot, en passant par France football, Onze Mondial, Rfi, Canal+, BeIn sport, Bbc Africa ou Tv 5 Afrique, tous nos confrères trouvent toujours quelques choses à raconter sur les coéquipiers de l’emblématique capitaine, Nadjim Abdou.

L’oeuvre de toutes et tous

Ce week-end, le célèbre rappeur comorien, Rohff, a été invité sur le plateau de Tv5 Monde pour parler, entre autres, de football et des Coelacanthes. La star mondiale de rap francophone a résumé le parcours des Comores en le qualifiant d’«historique».Ce grand supporter des Coelacanthes et ancien partenaire de l’équipe est revenu sur les circonstances qui ont entouré le dernier match des Coelacanthes à la Can camerounaise : «Pour nous, on n’a pas perdu. Surtout dans les conditions qu’ils ont jouées. Ils se sont changer dans le car suite au retard causé par les bouchons. On a eu un joueur de champ (Chaker Alhadhur, ndlr) dans les buts. On a eu un joueur (le capitaine Nadjim Abdou, ndlr) qui prend un carton rouge à la sixième minute alors qu’en Europe ça valait un avertissement. Mais si, certes, il y’avait faute», a-t-il relaté avant de déclarer, sourire aux lèvres, que «c’est une grande fierté pour nous. Dieu nous a accordé la défaite mais, il nous a aussi accordé les honneurs».


Pour sa part, la Ffc estime que cette belle performance des Coelacanthes au Cameronu, lors de leur première Can, n’aurait jamais été possible sans le sélectionneur Amiredine Abdou, le chef de l’Etat, Azali Assoumani et le peuple comorien qui ont toujours cru en leurs protégés : «Nous souhaitons par la même occasion rendre un hommage appuyé au staff technique ainsi qu’au coach Amiredine Abdou pour leur management décisif qui a permis de hisser le drapeau des Comores sur le toit de l’Afrique.Tout cela n’aurait pas été possible sans l’engagement du président de la République», conclu le communiqué.

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