logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Vie estudiantine au Maroc I Les étudiants se plaignent des tarifs de l’ambassade

Vie estudiantine au Maroc I Les étudiants se plaignent des tarifs de l’ambassade

Site de rencontre true love Cadeau belle mere premiere rencontre | - Forum rencontre ado sans inscription   Taipei prostitution guide

image article une
Autrefois délivrées gratuitement, les certifications des diplômes, par exemple, sont devenues payantes. De son côté l’ambassade des Comores dit appliquer seulement une note circulaire émanant du trésorier payeur général.

 

C’est une décision qui engendre jusqu’à maintenant une frustration chez la communauté estudiantine comorienne du Maroc : depuis presque quatre mois, authentifier un document ou le certifier auprès de l’ambassade comorienne de ce pays est payant. Pourtant, un an plus tôt, la plupart de ces services administratifs étaient gratuits. «Avant, quand il n’y avait pas encore une chancellerie, pour authentifier un diplôme, ou se procurer une carte de séjour que l’on soit boursier ou pas, ne nécessitait le paiement d’aucun rond. Tout cela se faisait gracieusement auprès de l’ambassade de la République du Sénégal.

 

Même avec l’ouverture de notre ambassade, tout était gratuit pendant un moment. Mais ces services sont depuis quelques mois devenus payants», s’étonne le président de l’Association des Comoriens étudiant au Maroc (Acem), Abdallah Mahamoud. Le jeune étudiant déplore, par ailleurs, les tarifs (100 dirhams pour la majorité des prestations) jugés élevés tenant compte du niveau de vie des étudiants dit-il. Approchée, l’ambassade reconnaît que ces services ne sont plus fournis gratuitement.

 


En revanche, le ministre conseiller de l’ambassade, Housni Mohamed Abdou, a tenu à apporter des éclaircissements. Le diplomate a rappelé dans un premier temps que la gratuité dont bénéficiait la communauté auprès de la chancellerie sénégalaise est le fruit d’un accord historique liant Dakar et Moroni. «D’ailleurs dans n’importe quel pays où nous n’avons pas d’ambassade, le Sénégal s’occupe toujours de nos compatriotes», a illustré Housni.

Demande d’une baisse

Au sujet de la tarification, le ministre conseiller a souligné qu’ils ne font qu’appliquer une note circulaire émise au mois de février 2023 par le trésorier payeur général, expliquant que ces frais faisaient partie des recettes de l’État. « L’ambassadeur ne l’a pas appliqué de suite. En gros, nous avons, si on peut le dire, fait preuve d’une résistance, le temps de tout harmoniser. Mais à un moment, nous avons reçu une injonction. Ne pas se soumettre reviendrait à s’exposer à des mesures disciplinaires. L’ambassade a dû appliquer la circulaire», a poursuivi l’ancien secrétaire général de l’Uccia, en poste à Rabat depuis 2021.

 


A propos du tarif lui-même, c’est-à-dire les 100 dirhams, soit l’équivalent de 4 500 francs comoriens, Housni trouve que le montant n’est pas exorbitant, invitant ses compatriotes à faire une comparaison avec les chancelleries étrangères implantées à Rabat. «Ceci étant, je reconnais qu’il peut paraître un peu onéreux aux yeux de certains. Et ils ont tout à fait le droit de réclamer auprès de l’État une baisse. Je rappelle aussi que ce sont des actes qui ne sont renouvelés qu’une seule fois par an ou tous les deux ans. Cela peut être la légalisation d’une prise en charge, exigée par des établissements privés par exemple», a conclu Housni, soulignant au passage que la chancellerie est appelée à supporter certaines charges, comme l’achat d’encre, mais pas seulement.

Commentaires