Le juge de référé a été saisi dans l’affaire opposant Nazra Said Hassane à Jaysouklel Ritesh Chopal, Meck Moroni, et l’Office notarial Me Monadro Mze. La convocation à cette audience en chambre de conseil a été initiée grâce à une assignation en référé déposée par Me Idrisse Mzé Mogné, l’avocat de Nazra Said Hassane, concernant la vente de la maison familiale de la requérante. À l’issue de cette première audience, le juge de référé a décidé de reporter l’affaire au lundi 23 octobre prochain.
Interrogé au sujet de ce renvoi, l’avocat de la requérante a expliqué que cette décision a été prise en réponse aux demandes formulées par les avocats des parties au procès, qui avaient répondu présents à la convocation du président du tribunal de première instance de Moroni. Il a souligné un détail important en précisant que l’office notarial n’était pas représenté, bien qu’il fasse partie des personnes assignées. Il a ensuite exprimé sa déception en ces termes : « C’est dommage, nous nous attendions à ce que l’office notarial nous présente la preuve du virement bancaire ou de la décharge établie pour les 450 millions qui ont servi à acheter la maison de ma cliente. »
Dans son intervention, l’avocat a ajouté que ce report était bénéfique car il permettait à tout le monde de se préparer correctement. Lorsqu’on l’a contacté par téléphone, l’avocat de Jaysouklel Ritesh Chopal s’est abstenu de tout commentaire, laissant entendre que l’affaire en est à ses débuts. Il a affirmé que le renvoi était tout à fait normal.
Il est important de rappeler que cette assignation en référé est liée à la vente de la maison de Nazra et de sa sœur. Lors d’une conférence de presse tenue le 12 octobre dernier, l’avocat de Nazra a expliqué que cette deuxième affaire n’a rien à voir avec le gros dossier de plusieurs milliards de francs comoriens qui est entre les mains du juge d’instruction.
Devant la presse, Me Idrisse Mzé Mogné a précisé que cette assignation en référé vise à demander au juge d’ordonner l’intégration de la mère de sa cliente dans la maison familiale. « Cette maison est l’héritage de ma cliente et de sa sœur, leur mère y vivait. Il est donc injuste qu’elle soit contrainte de partir alors qu’elle n’a pas été vendue », a-t-il déclaré.
