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Les victimes des occupations illégales de terrains se sont rencontrées au restaurant Madison, hier 4 décembre pour tenir la première réunion de constitution de l’association de défense de la propriété foncière privée et publique aux Comores (Adpfpp).
 A l’issue de cette première rencontre, les participants ont procĂ©dĂ© au vote et Ă la mise en place d’un bureau exĂ©cutif composĂ© de quatre personnes, un prĂ©sident en la personne d’Abdallah Chihabidine, l’ancienne directrice de cabinet du ministre de l’Education, Fatuma Mohamed Elyas devient la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale adjointe, Mariata Moussa et Nizar Mohamed, trĂ©sorier.Â
CrĂ©Ă©e dans le but d’assurer la dĂ©fense de la propriĂ©tĂ© privĂ©e en matière foncière, l’association se donne plusieurs objectifs dont l’une des prioritĂ©s consiste Ă lutter pour rendre effectif l’application de la loi portant sur les enregistrements fonciers. Â
Selon la secrétaire générale, la principale démarche de l’Adpfpp consiste à exiger “le respect de la loi en baissant réellement le coup des enregistrements”.
Dans son intervention faite devant la presse, la secrétaire générale a soutenu également que l’Adpfpp a demandé aux autorités la réorganisation du service domanial et topographique au niveau central, d’y affecter des personnes compétentes dans le service en charge du cadastre national, de mettre en place un secrétariat chargé des patrimoines fonciers en Union des Comores. “Nous exhortons l’Etat de reprendre et faire valoir ses droits en matière foncière”.
Créée pour veiller à la défense de la propriété foncière, l’association prévoit dans ses missions de demander la mise en place des juges spécialisés dans le domaine. “Il y a urgence de mettre en place ces juges spécialisés afin de mettre fin aux zones de non droits occupées par des gens illégalement, que l’institution judiciaire soit efficace et protectrice des biens et des personnes pour la cohésion nationale”.
A l’issue de cette première rencontre organisée essentiellement par les victimes d’occupation illégale de terrain, les participants se sont convenus de déposer un mémorandum auprès du chef de l’Etat et d’adresser une copie de ce document au siège du Cpan. “Au cours des assises nationale sur le bilan des 42 ans d’indépendance, nous aimerions que la question foncière soit abordée”, a déclaré la secrétaire générale.