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Traque sur le riz dissimulé I Les descentes dans les magasins se poursuivent

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Les descentes ne cessent de se poursuivre dans les magasins à la recherche du riz dissimulé par des commerçants qui cherchent à le vendre à un prix nettement plus élevé. Une situation inquiétante dans la mesure où l’Onicor a reçu il y a quelques semaine une importante cargaison et attend demain l’arrivée de 50 containers au port de Moroni. Mais le riz reste toujours introuvable

L’opération mise en place par la direction en charge du commerce intérieur avec l’aide de la police nationale, à la recherche du riz dissimulé par certains commerçants et gros clients de l’Onicor, s’est poursuivie hier notamment dans le magasin Vijay Import. Pour rappel, dans la journée du lundi, quatre tonnes dissimulées dans le magasin de Halima Houmadi à Kavu-Kaivo ont été vendues au prix de 7000 francs sous la supervision des forces de l’ordre. Contacté, l’officier Djoumoi de la police nationale a rassuré ceux qui pensent que l’opération est au point mort. «Les descentes sur le terrain se poursuivent tous les jours et à ce moment où je vous parle, nous nous apprêtions à rendre visite les responsables du magasin Vijay Import», a annoncé l’officier Djoumoi.

Des citoyens ne cessent de crier au manque récurrent du riz ordinaire alors qu’une importante cargaison a été reçue par l’Onicor la semaine dernière. Demain vendredi, une nouvelle cargaison de 50 conteneurs, soit 1.350 tonnes est attendue au port de Moroni. Une information partagée par la direction générale de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor) et confirmée par son chargé de communication. «Le bateau est attendu ce vendredi», a d’abord laissé entendre Ben Abdallah Youssouf.

1.350 tonnes attendues demain

A la question de savoir pourquoi est-il difficile de se procurer du riz ordinaire malgré l’arrivée ces derniers temps d’importantes cargaisons, Ben Abdallah Youssouf pense que «dès l’annonce de la hausse du prix pour la prochaine cargaison, les commerçants ont dissimulé leur stock qu’ils ont acheté sur la base de l’ancien prix pour le mélanger avec la nouvelle cargaison et vendre à 9.000fc».

Le chargé de communication a répondu suite à la remise en cause des responsables de l’Onicor pointés du doigt par le directeur régionale du commerce intérieur. «Il faut savoir une chose, l’Onicor n’a pas vocation à faire de la surveillance ou à faire de la police. Nous sommes chargés de l’importation et la commercialisation du riz. Maintenant le contrôle des prix et la surveillance ou la police, ce n’est pas notre mission. Chacun doit jouer son rôle. Ce que nous avons fait c’est de leur fournir la liste des commerçants ayant achetés du riz à l’Onicor. Nous les avons accompagnés et montré les magasins mais les descentes sur le terrain ne nous incombent pas», a-t-il expliqué.