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Transport en commun I Des voyageurs bloqués dans les gares routières

Transport en commun I Des voyageurs bloqués dans les gares routières

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Les stations de service ont été approvisionnées en essence et gazole depuis l’arrivée du pétrolier vendredi dernier. Mais les véhicules continuent de s’entasser devant les gares routières. Les chauffeurs, certains d’entre eux, abandonnent leurs voitures pour se rendre devant les stations à la recherche du carburant. Des centaines de voyageurs sont bloqués dans ces stationnement des taxis bousse.

 

Depuis jeudi dernier, rentrer chez soi ou se rendre dans la capitale est devenu, pour certains, «un véritable calvaire». Malgré l’arrivée du bateau transportant le carburant vendredi dernier au port de Moroni. Les files d’attente des véhicules devant les stations expliquent l’absence d’automobilistes dans les gares routières. Des centaines de voyageurs sont bloqués dans ces stationnement des taxis brousse.


Les habitants de la région de Washili, Hamahame et Itsandra ya Dju en ont fait les frais jeudi dernier. Désireux de rentrer chez eux après une longue journée de travail, d’autres pour des courses après une journée ensoleillée dans la capitale, tout ce beau monde s’est retrouvé au rond-point de la Coulée à la recherche de voitures pouvant les ramener chez eux. «Certains chauffeurs profitent de la situation pour nous saigner», témoigne cette caissière dans une grande société d’Etat. «Un chauffeur s’est présenté et nous avons embarqué pour Dzahani 2 mais il nous a fait savoir que nous allons payer 500 francs au lieu de 400, le frais fixé par les autorités. Nous n’avons pas eu le choix», dit-elle. La dame explique que la voiture transportait des passagers de Hamahame et chaque personne allait payer 2500 francs, une fois arrivée à destination.

Un retour à la normale ce lundi 18 juillet ?

Ce samedi, tout le monde se dépêche de rentrer et passer le week-end au « bled ». Le seul bémol est que les gares routières restent désertes. Les chauffeurs, certains d’entre eux, abandonnent leurs véhicules pour se rendre devant les stations à la recherche du carburant. C’est le cas de Said Ben, rencontré devant la station Mouzdalifa de Hadudja. Jerrican à la main, ce chauffeur de la ligne Washili ya Mbwani dit être là depuis 9 heures. «Je ne veux pas rentrer bredouille mais la façon dont je vois les choses, je pense que je vais rentrer jusqu’à lundi dans l’espoir que ce beau monde diminue», a-t-il déclaré.


En effet, un cortège de voitures commence depuis le collège de la Coulée et se termine devant la station «Mouzdalifa» au nord de Moroni. Certains automobilistes y avaient passé la nuit entière, comme l’a témoigne un autre chauffeur. «Je suis venu avec ma voiture hier vendredi mais je n’ai pas pu obtenir quinze litres d’essence. Donc, j’ai laissé ma voiture ici jusqu’à aujourd’hui, me voilà toujours bredouille», relate le taximan, au cours d’un échange samedi dernier. Pourtant, la station, comme les autres, a été approvisionnée depuis vendredi. «Nous avons été approvisionnés en essence et gazole dans l’après-midi du vendredi. Il y a assez de carburant pour tout le monde mais ce qui manque dans notre station c’est le pétrole lampant», a laissé entendre Soulé Dhoimir, pompiste à la station «Mouzdalifa».Pour le syndicat des transporteurs, c’est une responsabilité qui ne les incombe pas. «Il ne s’agit pas cette fois-ci d’une grève ni d’un quelconque malentendu entre nous et les chauffeurs. J’espère que tout rentrera dans l’ordre d’ici lundi», avance une source anonyme du Syndicat Usukani wa massiwa.

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