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Transport aérien inter-îles I Royal Air, la dernière-née des compagnies aériennes

Transport aérien inter-îles I Royal Air, la dernière-née des compagnies aériennes

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Depuis un certain temps, une nouvelle compagnie, Royal Air, opère dans les airs comoriens. Fondée par Abou Ayadi Mohamed Wahadi, gérant et initiateur du projet, elle s’engage à répondre aux besoins pressants de transport inter-îles, un véritable défi pour la population locale.

 

Pour garantir la fiabilité de ses services, Royal Air, la dernière compagnie de transport aérien née aux Comores, a noué un partenariat stratégique avec une entreprise ukrainienne. Oirdi Simati, directeur de la compagnie, que nous avons rencontré à l’agence de l’aéroport de Hahaya, a souligné l’importance de ce partenariat. «Ces avions, basés en Europe et régis par des contrats solides, assurent une sécurité et une conformité réglementaire irréprochables», a-t-il précisé. La flotte de Royal Air comprend un appareil de type Sab de 34 places, «conforme aux normes européennes». Agréé en mars 2023, cet avion a obtenu son permis de transporteur aérien (Cta) en juin dernier, après une année d’hésitation de la part des autorités comoriennes. Interrogé sur les raisons de cette hésitation, le responsable a préféré ne pas commenter.


Les ambitions de Royal Air vont bien au-delà des vols inter-îles. «Nos priorités actuelles sont les dessertes entre Ndzuani, Mwali et Ngazidja, en ligne avec les politiques gouvernementales», indique Oirdi Simati. Actuellement, la compagnie effectue deux rotations par jour entre Hahaya et Wani, ainsi qu’une rotation quotidienne vers Bandar-es-Salam. À long terme, Royal Air envisage d’ouvrir des liaisons régionales pour faciliter l’accès aux zones économiques de manière rapide et économique. Le coût élevé des billets inter-îles a souvent été critiqué. Royal Air justifie ses tarifs par les coûts élevés liés au matériel, au personnel, et aux fluctuations de la demande, ainsi que par les taxes d’aéroports et le prix du kérosène.

 

Néanmoins, pour répondre aux préoccupations des passagers, la compagnie propose régulièrement des ventes flash avec des billets à prix réduits. Asna Ahmed, une passagère, a partagé son expérience «positive» à bord du Sab, en soulignant «le confort et la confiance inspirés par l’appareil». Cependant, elle a également mentionné que certains aspects de l’administration de la compagnie pourraient être améliorés, citant «un manque de professionnalisme chez certains agents encore novices dans le secteur».
Pour de nombreux passagers, y compris Asna Ahmed et Sitty Mohamed, une franco-comorienne, les prix des billets restent trop élevés pour des vols de courte durée. «Les tarifs actuels avoisinent les 100 000 francs pour un vol inter-îles, presque équivalent à un billet pour la Tanzanie», affirment-elles, appelant à «une réévaluation des prix».


Malgré les défis et les critiques, cette nouvelle compagnie représente quand-même une avancée pour le transport aérien aux Comores. Avec des objectifs ambitieux et une volonté d’amélioration continue, elle semble disposer du potentiel nécessaire pour améliorer la mobilité inter-îles.

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