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Test de sélection pour une formation en sapeurs-pompiers I Le Maroc offre huit bourses à la Sécurité civile

Test de sélection pour une formation en sapeurs-pompiers I Le Maroc offre huit bourses à la Sécurité civile

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Une journée consacrée aux épreuves physiques et une autre pour les épreuves techniques afin de trier les huit agents qui vont s’envoler vers le royaume du Maroc pour suivre une formation en sapeurs-pompiers. Le directeur général de la sécurité civile a parlé d’une opportunité qui s’est offerte à son personnel. Pour lui, le but de ce test d’évaluation est de «sélectionner les jeunes qui ont les capacités nécessaires, le moral et la force pour pouvoir suivre cette formation». 

 

La Direction générale de la sécurité civile (Dgsc) a organisé hier, lundi 8 août, à l’Ecole nationale des forces armées et de la gendarmerie (Enfag), un test de sélection en vue de désigner les huit agents qui vont suivre une formation en sapeurs-pompiers au Maroc. En effet, les autorités du royaume ont octroyé huit bourses aux Comores pour former des officiers en sapeurs-pompiers, pour une période de deux ans. La journée d’hier était consacrée aux épreuves physiques à savoir une course à pieds de 8 km pour les hommes et 6 km pour les femmes. Le grimper de cordes, le porter de poids mais aussi la natation qui s’est déroulée à la plage d’Itsandra étaient au rendez-vous. «Une discipline ô combien importante mais aussi indispensable pour un sapeur-pompier car c’est une obligation pour lui de savoir nager», a précisé le directeur général de la Dgsc, Tachfine Ahmed.


Aujourd’hui, la journée est réservée aux épreuves écrites pour tester les qualités rédactionnelles des candidats et une épreuve de calcul. Le directeur général de la Dgsc a tenu à souligner que c’est la première fois dans l’histoire de la direction générale de la sécurité civile qu’une telle opportunité se présente. «Donc, nous avons un devoir d’envoyer au Maroc des jeunes comoriens ou comoriennes qui ont les capacités pour suivre l’enseignement qui sera dispensé. A l’issue de ce test, il y aura une enquête de moralité qui va être effectuée sur les candidats qui seront retenus», a-t-il fait savoir. Pour le directeur général de la Dgsc, on ne peut pas envoyer n’importe qui au Maroc pour une formation importante comme celle-ci. «Donc c’est le but de ce test d’évaluation car il faut que l’on sélectionne les jeunes qui ont les capacités nécessaires, le moral et la force pour pouvoir suivre cette formation», a-t-il soutenu.

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