Les Comoriens ont repris le chemin des mosquées. Vendredi, la prière hebdomadaire a été tenue dans toutes les mosquées de vendredi du pays. A cette occasion, le président de la République, Azali Assoumani, a dirigé la prière du vendredi à la grande mosquée de Salimani-Itsandra, ville d’où est originaire le grand mufti, dans le respect des règles de prévention contre la Covid-19.
La communauté de cette ville a salué la sagesse du chef de l’Etat de choisir Salimani-Itsandra pour marquer ce début des retrouvailles des fidèles après plusieurs semaines de fermeture des mosquées. Les fidèles de cette ville avaient respecté les mesures préventives pendant les prières collectives, recommandées par les autorités sanitaires et les ulémas. Tout le monde a porté son masque et a amené son propre tapis de prière.
A la sortie de la mosquée, le grand mufti Aboubacar Saïd Abdillah Djamalilail a exprimé sa satisfaction suite à la reprise des prières collectives. «Nous avons été privés de la prière dans les mosquées, près de 15 prières hebdomadaires. Nous sommes passés par une période difficile, mais, Allah soit loué, nous prions de nouveau dans cette mosquée et Allah nous a offert le plaisir d’entendre la voix de notre imam», a-t-il déclaré, ajoutant que «tout le monde est content de pouvoir faire la prière à nouveau dans les mosquées». Le grand mufti s’est réjoui également du respect manifesté par les citoyens des mesures de lutte contre la propagation de la Covid-19 (port du masque obligatoire, se munir d’un tapis de prière individuel, faire les ablutions chez soi...)
Depuis la déclaration du premier cas de Coronavirus dans le pays, le 30 avril dernier et l’annonce des mesures de lutte contre la pandémie, notamment l’interdiction des rassemblements et prières collectives, les Comoriens n’ont pas pu tenir les prières hebdomadaires. Le président Azali Assoumani avait, à travers le décret n° 20-050/Pr du 25 mars 2020, suspendu les prières collectives et la prière hebdomadaire du vendredi.
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