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Propos de Nono I Le patronat porte plainte contre l’Onicor

Propos de Nono I Le patronat porte plainte contre l’Onicor

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Début octobre, Ibrahim Inoussa avait révélé sur sa plateforme numérique des noms d’importateurs qui «seraient débiteurs envers l’Onicor». Un acte dénoncé par les organisations du secteur privé qui estiment que l’acte «viole le secret professionnel», convaincu, sans le prouver, que «la divulgation de ces informations a été orchestrée sciemment par l’Onicor».

 

Ils avaient prévenu. Et c’est désormais chose faite. Après la dénonciation, le patronat et le secteur privé comorien sont passés à la vitesse supérieure en déposant via leur avocat, deux plaintes au parquet de Moroni. La première vise le patron de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor), pendant que la seconde concerne le bloggeur, Ibrahim Inoussa, alias «Nono», propriétaire de la page Facebook, chabakat Al internetya.


«Pour l’Onicor, les faits que nous avons retenus sont les suivants : complicité de diffamation, d’injures ; violation du secret professionnel, révélation d’une information à caractère professionnel par une personne qui en est dépositaire», a énuméré, Me Hadji Chaabani, qui défend la nouvelle Opaco, le Mouvement des entreprises comoriennes (Modec) et le Synaco. Les griefs reprochés à Nono vont, selon l’avocat, «de la diffamation, injures, atteinte à l’honneur et discrédit du secteur privé». Des infractions réprimées par le code pénal, dans les articles 224, 235 et 237. Ces dispositions, prévoient en effet des amendes de (150 000 Fc à 300.000) et d’une peine d’emprisonnement qui va de deux mois à un an, pour la diffamation via les nouvelles technologies. On peut appliquer seulement l’une de ces deux peines.

Complicité présumée de l’Onicor

Le 9 octobre, dans une vidéo qu’il a publiée sur sa plateforme, Ibrahim Inoussa s’en est pris à des commerçants qui doivent, selon lui, de l’argent à l’Onicor. Il les a cités nommément, les qualifiant parfois de «massacreurs», et de voleurs. Une sortie médiatique qui n’a pas du tout été au goût du secteur privé.Les principales associations patronales du pays sont même montées au créneau pour dénoncer ce «lynchage». «Monsieur Ibrahim Inoussa se livre à des méthodes peu scrupuleuses dans l’unique but de publier des contenus sensationnels afin de se garantir un maximum de vues. Il détourne sciemment le contenu d’un document, purement commercial qui énumère l’identité de revendeurs.

Il est allé jusqu’à reconnaitre d’ailleurs que cette liste qu’il n’aurait jamais dû détenir, contient des erreurs», détaille, Me Hadji Chaabani qui considère dans la plainte transmise depuis lundi au parquet de Moroni tout cela comme un aveu de la commission du délit d’injures. Notre interlocuteur pense que l’Onicor est impliqué dans «la divulgation des informations», car elle était la seule institution à les détenir. «C’est un acte prémédité. La direction savait que ces informations allaient être utilisées à des fins pareilles», insiste l’avocat. Pour quelles raisons ? «Probablement pour endosser la responsabilité de la déroute que connaît l’entreprise publique à ces commerçants», avance-t-il.


Les problèmes de gestion de l’Onicor ont été étalés par de nombreux rapports d’audit. La dernière pénurie de riz qui a duré plusieurs mois a conforté cette assertion. Pour éviter la banqueroute, le gouvernement avait annoncé le déblocage d’une subvention de 1 milliard pour soutenir la société. Raison pour laquelle, «mes clients victimes de calomnies se sont constitués en partie civile pour demander réparation», a conclu, Me Hadji.

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