logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Projet filets sociaux de sécurité I Un nouveau projet annoncé pour le début de l’année de 2023

Projet filets sociaux de sécurité I Un nouveau projet annoncé pour le début de l’année de 2023

Franz liszt pedagogue actes des rencontres Rencontre jupille | -

image article une
Le projet Mayendeleo (Pfss) est financé par la Banque mondiale à hauteur de 13 millions de dollars suite au passage du cyclone Kenneth en avril 2019 et prendra fin en juin 2023. “Ce projet vise globalement à augmenter l’accès aux services de filets sociaux productifs et de nutrition dans les communautés les plus pauvres et celles touchées par le cyclone Kenneth au niveau national”, a-t-on indiqué. Au total, “118 villages dont 83 à Ngazidja, 22 à Ndzuani et 13 à Mwali pour environ 10.290 ménages bénéficient de ce projet”, selon les responsables.

 

Projet de filets sociaux de sécurité (Pfss) a eu lieu hier mardi à l’hôtel Le Retaj à Moroni en présence, du directeur de cabinet du gouvernorat de Ngazidja, du coordinateur du projet, des directeurs régionaux de Ngazidja, des maires, des préfets, entre autres. Ce projet de redressement socio-financièr vise à aider les ménages pauvres mais aussi à la réhabilitation de petites infrastructures communautaires dans les zones affectées par le cyclone Kenneth ainsi que les familles sinistrées.


Dans son mot d’ouverture, le directeur de cabinet du gouvernorat de Ngazidja, Moustoifa Mohamed, a fait part “des efforts” du gouvernement. “Comme vous le savez, suite aux dégâts causés par le cyclone Kenneth et aux autres crises comme la Covid, le gouvernement de l’Union des Comores avec l’appui financier et technique de la Banque mondiale a mis en place le projet de filets sociaux et de sécurité afin d’apporter un appui aux communautés et ménages vulnérables affectés par cette catastrophe”, a-t-il expliqué.

Des nouveaux programmes en 2023 pour consolider le Pfss

Le coordinateur national du Pfss, Ibrahima Ahmada, a fait savoir que l’objectif était de réunir les maires, les préfets, les chefs de villages, et les (Ong) pour leur exposer les travaux réalisés, les difficultés rencontrées, mais aussi étudier ensemble le nouveau projet qui sera mis en place par le gouvernement à partir de l’année prochaine. “D’abord, pour ce qui vient de se passer, nous avons une stratégie qui consiste à regrouper ces bénéficiaires en groupement communautaire et d’intérêt économique. Mais aussi un autre projet que le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale souhaite mettre en œuvre, c’est la raison pour laquelle nous les avons appelés. Suite à la guerre en Ukraine, le gouvernement comorien veut mettre en place un nouveau projet au début de l’année de 2023, qui regroupera beaucoup des gens et villes. C’est un projet qui sera beaucoup plus important que celui qui est en cours”, a-t-il souligné.


Pour sa part, le président de l’Association des maires de Ngazidja, Dini Ahamada, s’est dit inquiet et dénonce “quelques anomalies” du projet et surtout le manque de collaboration avec les élus locaux pour mieux assurer l’ancrage des activités dans les communes. “Les activités réalisées sont louables, nous ne les nions pas, mais nous ne pouvons pas accorder un quitus non plus, car nous ne sommes pas habilités à évaluer ce projet. Et si jamais, nous voulons nous rapprocher d’eux, on nous dit que cela ne nous concerne pas, alors que nous sommes les responsables des régions”, dit-il avant de poursuivre : “nous remercions les responsables de ce projet plus particulièrement le gouvernorat de Ngazidja pour nous avoir invités aujourd’hui pour exprimer les quelques anomalies que nous avons notées”, a-t-il indiqué.
“Actuellement, nous allons nous mobiliser pour poursuivre la sensibilisation dans nos régions sur ce projet mais aussi sur les nouvelles restrictions et les moyens de travailler ensemble avec la coordination du projet et le gouvernement en général pour qu’il soit au rendez-vous”, a-t-il ajouté.

Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)

Commentaires