La direction générale de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor) a décidé de prendre une série de mesures visant à redresser l’établissement. La décision a été surtout motivée par «les difficultés de trésorerie que traverse l’entreprise publique depuis quelques mois», selon le service de communication.
«Une dynamique de redressement»
Parlant d’une situation particulière, le chargé de communication, Ben Abdallah Youssouf, a fait savoir que «le gouvernement et la direction générale de l’Onicor se sont concertés et ont pris une série de mesures permettant à la société d’aller vers une dynamique de redressement. Donc, parmi ces mesures, déjà au niveau du gouvernement, l’on a décidé de suspendre la taxe unique que payait l’Onicor qui représente pour la période de cette exonération évalué à un peu plus d’un milliards de francs. Voilà l’effort qui a été fourni par le gouvernement pour accompagner l’Onicor».Toujours selon Ben Abdallah Youssouf, d’autres mesures ont été, cette fois-ci, prises en interne «pour essayer de redresser la barre et tenter de faire sortir l’Onicor de cette situation de crise». On cite, parmi elles, «la suspension de la prime alimentaire pour une période de six mois, cette prime trimestrielle que bénéficiaient les employés».
Réintégration en janvier 2023 ?
Et d’ajouter, la suspension du carburant, le téléphone dédié au service. «Ce sont des mesures drastiques qui permettront de diminuer considérablement les charges et dépenses de l’Onicor. Et l’autre mesure, c’est la décision de ne pas renouveler les contrats des salariés contractuels une fois arrivés à terme», a-t-il ajouté.
Le chargé de communication de l’office a indiqué que «cette mesure a été prise dans le respect total des textes règlementaires en vigueur».
Pour lui, «les contractuels ont été informés par courrier que la société ne sera pas en mesure de renouveler leurs contrats une fois arrivés à terme il y a de cela deux semaines ou un mois avant la fin du contrat». Et de rappeler qu’il ne s’agit pas «d’une mesure définitive mais provisoire» et que «d’ici fin décembre si la situation redevienne normale, ces agents seront réintégrés».