Le chef de l’État, Azali Assoumani, a reçu mardi, le mufti de la République, Aboubacar Saïd Abdallah Djamalilail, une journée après son installation officielle. L’organigramme de l’administration du Dar-al-Ifta (muftorat) comorien était au centre des discussions pour renforcer l’enseignement de l’Islam, entre autres. Au cours de cette rencontre, le président de la République a souhaité beaucoup de réussite au nouveau mufti dans sa nouvelle fonction.

Le grand mufti a remercié le chef de l’Etat pour la confiance témoignée et a saisi l’occasion pour souligner l’importance de ces échanges qui permettent aux autorités religieuses de de partager la vision du Dar-al-Iftah avec les dirigeants du pays.

«Le muftorat a pour rôle principal d’émettre des fatwas, des prescriptions religieuses, pour le jugement des actes posés au nom de l’Islam. Certaines personnes n’hésitent pas à se servir de l’Islam pour atteindre leur objectif. C’est ainsi que, pour résoudre et trouver des réponses à cela, il faut quelqu’un, un sage, pour calmer les esprits et gérer les relations entre la religion et les affaires de l’Etat», a-t-on souligné.

Il est à noter qu’Aboubacar Saïd Abdallah Djamalilail, président de la fédération des ulémas comoriens depuis 2015, assume la fonction de mufti de la République en remplacement de Saïd Toihir Ahmed Maoulana, décédé le 8 avril dernier.

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