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Justice I Deux anciens détenus graciés par le président

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L’avocat de l’un des graciés, Abdallah Abdou Hassan Me Ibrahim Ali Mzimba a dit être satisfait de la grâce qui vient d’être accordée à son client se réjouissant du fait qu’il aura maintenant les moyens d’aller se faire soigner en toute liberté. Plus de 17 personnes, condamnées pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat ou à des actes de déstabilisation, ont déjà bénéficié, depuis mai 2019, de la grâce présidentielle.

 

Le président de la République Azali Assoumani a accordé la grâce présidentielle à deux anciens détenus à la maison d’arrêt de Moroni. Il s’agit d’Abdallah Abdou Hassane alias Agwa et de Salim Said Ali alias Merna. Les décrets présidentiels N° 22-088/PR et N 22-O87/PR en date du samedi 22 octobre dernier, statuent leurs mises en liberté totale rappelant les peines d’emprisonnement aux quelles ils étaient condamnés. Le décret N° 22-088/PR indique que «Abdallah Abdou Hassane alias Agwa a été condamné à une peine d’emprisonnement de cinq ans dont quatre ans ferme par le Tribunal de première instance de Moroni, statuant en matière correctionnelle lors de son audience du 21 juin 2021».

Plusieurs personnes graciées depuis mai 2019

Le décret N° 22-O87/PR rappelle ainsi que «Salim Said Ali alias Merna a été de son côté condamné à une peine de sept ans ferme par la Cour de Sûreté de l’Etat lors de ses audiences du mois de mars 2022 tenues à Mutsamudu». L’avocat de l’un des graciés, Abdallah Abdou Hassan, Me Ibrahim Ali Mzimba a dit être satisfait de la grâce qui vient d’être accordée à son client se réjouissant du fait qu’il aura maintenant la possibilité d’aller se faire soigner en toute liberté. Et de poursuivre. «Ma seconde réaction c’est remercier tous ceux qui ont contribué à cette libération, les amis en France, aux Comores qui m’ont encouragé à ne pas lâcher l’affaire dans la difficulté humaine où il se trouvait.

Je ne pense pas qu’on lui a demandé de capituler. Je pense que sa réaction c’est seulement la joie de retrouver ses amis, sa famille, et toute sa liberté. Il ne pense pas du tout à la politique pour l’instant mais seulement à retrouver son équilibre humain, familial, mental et surtout sa santé». Interrogé, l’ancien détenu n’a pas souhaité communiquer. «Je n’ai rien d’autre à ajouter en plus de ce que mon avocat a dit car il est ma voix. Je remercie seulement Dieu» a-t-il conclu.Plus de 17 personnes, condamnées pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat ou à des actes de déstabilisation, ont déjà bénéficié, depuis mai 2019, de la grâce présidentielle.

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