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Journée mondiale de l’alimentation (jma 2022) I Les autorités pour «la résilience de nos systèmes alimentaires»

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À l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation (Jma), le président de la République Azali Assoumani n’a cessé d’insister sur le fait que la promotion de l’alimentation repose sur le développement de l’agriculture mais surtout la capacité à déployer les moyens de transformation des produits qui permettent de créer des emplois sur toute la chaîne. C’est dans ce sens qu’ils ont initié avec leurs partenaires au développement plusieurs projets comme le Pidc, l’Afidev, le Prefer etc…

 

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a pris part à la célébration de la journée mondiale de l’alimentation hier dimanche 16 octobre au stade de Missiri à Ndzuani. L’assistance a été accueillie par le directeur de cabinet du gouvernorat de l’île, représentant le gouverneur Anissi Chamsidine.Le président de la République a indiqué que la célébration de cette journée marque le soixante-dix-septième anniversaire de la création de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao). Et de préciser «cette année encore nous célébrons cette journée dans un contexte particulier, encore marqué par les effets néfastes de la pandémie de Covid-19, les contraintes liées aux changements climatiquées, l’impact de la hausse des prix des produits de première nécessité et les tensions internationales, accentués par l’invasion de l’Ukraine par la Russie».


Azali Assoumani soulignera que malgré tout cela, « la présence massive à cet événement, est une marque de l’intérêt que nous accordons à la solidarité et aux actions collectives pour assurer une amélioration de la production et des systèmes alimentaires plus efficaces, inclusifs, durables et résilients afin de garantir une nutrition, un environnement et de meilleurs conditions de vie à la population».

Des projets pour soutenir le secteur agricole: le Pidc, l’Afidev; le prefer

«Malgré les efforts engagés pour la création d’emplois en faveur de la jeunesse, l’agriculture est loin d’être considérée par les principaux concernés, comme la première source d’emplois», a-t-il indiqué, insistant que «la jeunesse comorienne ne doit pas rester en marge des activités agricoles car celles-ci sont créatrices d’emplois, génératrices de revenus et un élément moteur du développement».Il a ajouté que «c’est ainsi, que le gouvernement a initié avec ses partenaires au développement des projets comme le Pidc, l’Afidev le Prefer, pour soutenir la croissance des micro, petites et moyennes entreprises et accroître les opportunités d’emplois et d’entreprenariat pour les jeunes et les femmes».


Le ministre de l’Agriculture et de la pêche, Houmed M’saidie a fait savoir que le thème choisi cette année pour la célébration est «ne laisser personne de côté : améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie». «Un thème choisi pour attirer l’attention sur les nombreux défis qui impactent sévèrement notre système alimentaire par le dérèglement des circuits mondiaux, la diminution de la production agricole à cause du faible accès aux intrants agricoles et la limitation de la quantité des produits alimentaires essentiels dans les marchés», a expliqué le ministre.

Avoir une alimentation saine

Et de poursuivre :»cette journée doit en conséquence être considérée comme une occasion pour appeler à la solidarité et à l’action pour faire en sorte que tous ces défis imposés à notre population soient maitrisés et que des solutions novatrices soient proposées».Dans sa lecture du discours du directeur général de la Fao, l’assistant au représentant de la Fao aux Comores Ediamine Bedja a fait un constat alarmant sur la situation de l’alimentation dans le monde.


«3,1 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas les moyens d’avoir une alimentation saine. La faim continue de progresser en touchant 828 millions de personnes en 2021, soit environ 46 millions de plus qu’en 2020 et 150 millions de plus qu’en 2019. La famine et la malnutrition tuent et compromettent l’avenir de nos enfants», a-t-il indiqué, ajoutant que «l’agriculture est l’un des domaines où les interventions humanitaires présentent le meilleur rapport efficacité-coût».

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