Après le passage des déluges dans les régions de Hambu et Bambao, plus particulièrement à Nyumadzaha à Ngazidja, et Fomboni à Mwali, le 8 septembre, le bilan, sous toutes ses formes, que ça soit physique et matériel, ne laisse pas indiffèrent. En effet, samedi dernier, «une évaluation rapide et multisectorielle» a été présentée aux représentants des Nations unies, de l’Unicef, du Croissant rouge comorien, en présence des membres de la direction générale de la sécurité civile (Dgsc) ainsi que du ministre de l’Intérieur. A Nyumadzaha, l’évaluation a relevé 534 personnes et 89 maisons affectées par les dégâts des inondations. Selon toujours ce bilan, ces inondations ont laissé aussi 42 personnes sans-abris et deux blessés ainsi que trois citernes endommagées.

Quatre millions neuf cent dix-huit mille de francs

De plus, 243 personnes ont été déplacées pour rejoindre d’autres familles. Niveau éducation, deux écoles publiques et privées ont été aussi touchées. A Fomboni, 291 personnes ont été touchées par les dégâts et 30 personnes sont sans-abris alors que 32 maisons ont été inondées.Au cours de cette réunion, «un plan de réponse sectoriel et de mise en œuvre des recommandations» a été aussi mis sur la table. Et, à en croire le conseiller technique de la Dgsc, plusieurs activités sont à programmer pour permettre aux personnes touchées de reprendre une vie normale. Il citera une campagne de sensibilisation sur les risques des maladies vectorielles et hydriques, l’assainissement et la désinfection des 89 maisons, écoles et citernes, l’accompagnement des 243 déplacés (kits cuisine).

Sur ce dernier point, il précisera que des kits Kenneth restant seront aussi mobilisés. Il ajoutera l’acquisition d’une scie électrique et la location d’un camion conteneur. Et selon le plan présenté, le budget de ces actions s’élève à quatre millions neuf cent dix-huit mille de francs. A cette occasion, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, viendra remercier les efforts réalisés pendant cette période de déluge par les équipes de secours.

Bahiya Soulayman