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Grève des contrôleurs de l’Asecna I Le syndicat, basé à Dakar, lève son préavis

Grève des contrôleurs de l’Asecna I Le syndicat, basé à Dakar, lève son préavis

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Le 23 septembre dernier, plusieurs pays avaient été paralysés pendant 24h à cause de la grève déclenchée par l’Union des syndicats des contrôleurs de la zone Asecna. Mais, ces derniers avaient fini par suspendre le mouvement pour donner une chance aux négociations.

 

Se dirige-t-on vers un compromis définitif entre la direction de l’Asecna et ses contrôleurs aériens ? Possible. C’est du moins ce qui se dessine d’après le communiqué publié, ce mercredi par l’Union des syndicats des contrôleurs de l’Asecna. «Le bureau exécutif de l’Usycaa décide que le préavis de grève réactivé le 20 septembre 2022 et suspendu le samedi 24 septembre soit levé à compter du jeudi 20 octobre.

Nous précision que cette décision est consentie par les contrôleurs aériens de l’Asecna afin de contribuer à restaurer un climat social serein et favorable à un dialogue constructif en vue de la satisfaction de sa plateforme revendicative», précise le document posté sur la page Facebook de l’Usycaa. Cet organe a, en effet, annoncé la levée de son préavis de grève. Après un premier report d’un mouvement de grève qui devait avoir lieu en août, les contrôleurs aériens de l’agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar avaient passé à l’acte le 23 septembre.

Réquisition

Pendant 24h, la quasi-totalité des aéroports des pays africains gérés par l’Asecna tournaient au ralenti. En Côte-d’Ivoire par exemple, des vols avaient dû être annulés. D’autres États ont fait appel à des militaires et des anciens contrôleurs pour prendre le relai. A Moroni, le gouvernement comorien, par la voie du ministère des transports avait signé une note ordonnant aux contrôleurs de travailler au risque d’être poursuivis. Cette réquisition n’avait pas été suivie. Seuls quatre chefs contrôleurs suivant le protocole de l’Asecna avaient répondu à l’appel.


Tellement la situation était tendue que les autorités comoriennes avaient interpellé certains d’entre eux. De son côté, la direction de l’Asecna, pour durcir le ton n’a pas hésité à sanctionner les chefs des grévistes. Le secrétaire général du syndicat des contrôleurs aériens des Comores (Syncacom), Mohamed Djoumoi a été suspendu. ll est interdit de mettre les pieds à l’aéroport si ce n’est pour les besoins de la procédure disciplinaire qui le vise.

Le système de rémunération

Loin d’être épargnés, les contrôleurs expatriés qui avaient rejoint le mouvement sont sommés de rentrer dans leurs pays d’origine. C’est pour cette raison que le bureau exécutif, dans son communiqué, a demandé aux membres du comité de suivi mis en place «d’œuvrer pour la cessation de toute forme de sanction et la réhabilitation dans leurs droits».


Depuis juillet, les contrôleurs aériens de plus de 10 pays membres de l’Asecna réclament la satisfaction de plusieurs doléances dont la revalorisation de la prime de licence par la prise en compte des responsabilités induites par le guidage radar, le reversement de tous les contrôleurs sans exception dans la même catégorie G1 dans le système de rémunération à venir.Une première grève avait été prévue du 25 au 27 août. Mais les deux parties ont accepté d’entrer en négociations. N’ayant constaté aucune avancée, l’Usycaa était finalement rentré en grève le 23 septembre.

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