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Gestion des fréquences I L’Anrtic et l’Anfr mobilisées contre les interférences

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Le régulateur comorien des Tics et l’Agence nationale des fréquences (Anfr), son équivalent français, ont entamé des discussions pour parvenir à une meilleure coordination dans la gestion des fréquences dans toutes les îles comoriennes.

 

La semaine du numérique s’est achevée depuis le 5 juillet dernier. Et au-delà des différents évènements organisés ici et là, ce fut aussi l’occasion pour l’Autorité nationale de régulation des technologies de l’information et de la communication (Anrtic) et l’Agence française des fréquences (Anfr) de se rapprocher pour des projets communs. Cette première prise de contact a eu lieu mercredi. Une réunion virtuelle à laquelle ont participé les directeurs généraux des deux institutions, Said Mouinou Ahamada et Gilles Brégant. Selon le directeur technique de l’Anrtic, Taoufik Mbae, les échanges portaient essentiellement sur la gestion du spectre électromagnétique. Dans l’île comorienne de Mayotte, les fréquences sont attribuées par l’Anfr.

Conférence de l’Uit

Ainsi, les deux administrations se doivent de travailler étroitement afin d’éviter les brouillages, a expliqué le directeur général de l’Anrtic, Said Mouinou Ahamada, qui avait pris part à la visioconférence. «L’Union internationale des télécommunications a placé la région dans la même zone. Ce qui fait que les risques d’interférences existent. Si par exemple nous calons une station radio sur une fréquence et que dans l’île sœur de Mayotte, l’Anfr utilise la même bande, automatiquement il y aura des interférences. D’où la nécessité pour les deux administrations de trouver un terrain d’entente en ce qui concerne les attributions», a ajouté Taoufik Mbae, dans un entretien accordé à Al-watwan, ce lundi.


A l’en croire, la coordination ne se focalisera pas seulement sur les fréquences terrestres, mais elle englobe également les faisceaux, les Vhf (messageries des militaires et police), la puissance de l’émetteur sans oublier les téléphones mobiles et les communications par satellite.Une radio à Ndzuwani qui émet par exemple sur le 87.5MHz, avec une grande puissance peut interférer à Mayotte, s’il y a une autre station à qui on a attribué la même fréquence. Il revient donc, selon les recommandations de l’Union internationale des télécommunications, à chaque région de créer une coordination pour éviter toute sorte de perturbation. «Nous avons déjà travaillé avec les pays de la zone, à l’instar de Madagascar, Tanzanie, et Mozambique. Nous devions en faire autant avec l’île comorienne de Mayotte qui se trouve sous administration française. Après la réunion du mercredi, les discussions se poursuivront sur le plan technique. Cela rentre dans le cadre des préparatifs de la conférence mondiale des radiocommunications qui se tiendra en septembre prochain, à Abu-Dhabi.

Dans ce séminaire, chaque région est tenue de présenter ses propositions d’arrangements qui seront enregistrées dans les registres de l’Uit», a revelé le directeur technique du régulateur. Ce dernier a souligné enfin que jusqu’à présent, aucun incident d’interférence n’avait été soulevé, mais qu’il s’agissait en fait de mesures de prévention. Un projet de signature d’un protocole d’accord entre l’Anrtic et l’Anfr et qui inclura la gestion des fréquences est en étude. En France il existe deux régulateurs : l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse et l’agence nationale des fréquences (Anfr). Aux Comores, c’est l’Anrtic qui attribue le spectre.

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