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Entreprenariat-Secteur avicole I Le gouvernement promet d’accompagner la production de poussins

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L’entreprise de Chamsidine Abdallah Moilim produit 4000 poussins par mois à Mwali, soit un total de 48.000 poussins par an, équivalent à 240 tonnes de volailles. Une initiative, selon le ministre en charge de l’agriculture, à soutenir et à accompagner.

 

En visite de travail sur l’île de Mwali, le ministre de la Production, Houmed M’saidie, s’est rendu à l’entreprise avicole, spécialisée dans la production de poussins. Selon le gérant, ses agents arrivent à produire jusqu’à 4000 poussins par mois au laboratoire, distribués sur l’ensemble du territoire national. Chamsidine Abdallah Moilim ajoute que son entreprise fait une commande d’œufs à couver à Addis-Abeba. «Une fois sur place, on les met en couvaison pendant 21 jours au laboratoire. À partir du 14ème jour, on passe au tri. On identifie à travers le mirage (une sorte d’échographie) les œufs fécondés et à partir du 15ème jour, on a déjà une idée du nombre de poussins qu’on mettra dans les palettes», a-t-il expliqué.

«La non-application des textes en vigueur» freine le secteur

Le gérant a soulevé les difficultés quotidiennes qui alourdissent son secteur d’activité. Il citera notamment «la non-application des textes en vigueur» dont le code des investissements et des douanes. «Ces textes stipulent que toute entreprise, Ong ou association disposant d’un agrément doit bénéficier d’une exonération douanière. Ce qui n’est pas le cas», a-t-il regretté. «Une fois nos produits sensibles, nos œufs à couver, arrivent à la douane, ils sont bloqués si on ne paie pas les droits douaniers alors qu’on est censé être exonérés et accompagnés».


Chamsidine Abdallah Moilim évoque aussi la lenteur de dédouanement. «Il y a également la question de l’alimentation. On pensait qu’une fois qu’on aurait commandé deux ou trois conteneurs de provendes, les agents de la douane nous les feraient sortir directement. Hélas, c’est tout un processus assez compliqué pour pouvoir les dédouaner. Et tout cela à cause souvent de la mort de nos poules», a-t-il ajouté, implorant les autorités compétentes à les accompagner afin de «mieux développer ce secteur qui pourrait-être la clé du développement économique du pays».


En réponse à ses cris et à ses doléances, le ministre de la Production, Houmed M’saidie, a promis de s’entretenir avec les ministères concernés à savoir celui des Transports et celui des Finances pour une solution concertée. «De telles initiatives sont à encourager, à accompagner dans le sens où elles contribueront au développement du pays et réduiront ainsi le taux d’importation de poulets de l’extérieur. Car, si j’ai bien compris, en produisant 4000 poussins par mois, cela fait un total de 48.000 volailles par année et donc, 240 tonnes de poulets, un chiffre de production très important à prendre en considération», a souligné le ministre.

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