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Communauté comorienne du Maroc I Trois étudiants décèdent en moins d’un an

Communauté comorienne du Maroc I Trois étudiants décèdent en moins d’un an

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En moins d’un an, la communauté comorienne au Maroc a été secouée par le décès de trois étudiants. La première victime, une jeune fille, a succombé «à une crise cardiaque», selon les médecins légistes. Plus récemment, en moins d’un mois, deux autres étudiants ont perdu la vie.

 

Selon Mohamed Housni El Moubaraka, président de l’association des étudiants comoriens du Maroc, «les deux derniers présentaient des problèmes de santé». «Abdul Halim Ali Ahamada, né le 22 décembre 1999, était inscrit en licence de sciences économiques et gestion à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah à Fès. Il a été hospitalisé pour la première fois en avril 2024», a indiqué le représentant des étudiants.

La famille de ce dernier a été confrontée à des soucis financiers qui ne permettaient pas le rapatriement du corps. Pour pallier cette situation, une cagnotte en ligne a été lancée par ses proches. L’objectif a été de réunir les fonds nécessaires pour couvrir les frais hospitaliers estimés à 4 millions de francs (8 000 euros) et les coûts de rapatriement.

En quelques jours seulement, cet argent a été collecté, et la cagnotte a été clôturée dans la soirée du samedi dernier. «Abdulhalim était un jeune étudiant comorien parti étudier au Maroc en 2021. Il venait de valider sa licence d’informatique lorsqu’il a commencé à tomber gravement malade. Malheureusement, le suivi médical fut très insuffisant et son état s’est dégradé au fil des mois. Dans un premier hôpital, on lui a diagnostiqué tardivement les maladies qu’il avait.

Faute d’argent, il n’a pas pu recevoir les soins qu’il méritait. Il est ensuite entré dans un état critique et a fini ses jours dans une clinique privée à Fès», a détaillé président de l’association des étudiants comoriens du Maroc. Le 8 juillet dernier, Idrissa Ibrahim, né le 12 juin 1996, diplômé d’un master en chimie avec mention «Assez bien», était en première année de doctorat à l’Université Chouaib Doukkali à El Jadida.

Il a commencé à manifester les premiers symptômes de sa maladie à la fin de sa première année au Maroc. Il est décédé cette année après plusieurs années de lutte. En mars dernier, Lamia Saïd Salim, une jeune fille née le 25 janvier 2004 et originaire de Moya à Ndzuani, partie au Maroc en octobre 2019 pour poursuivre ses études.

Titulaire d’une licence en Sciences Économiques en 2022, elle a été retrouvée morte dans sa chambre ; les médecins légistes ont conclu «à une crise cardiaque». Elle était en deuxième année de master en gestion financière et comptable à l’Université Mohamed V de Rabat.


                   

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