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Droits de l’Homme I Le pays a adopté 163 recommandations de l’Onu sur les droits de l’Homme

Droits de l’Homme I Le pays a adopté 163 recommandations de l’Onu sur les droits de l’Homme

Femme bagneux Rencontre des et avec nixon et le pentagone | -

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L’examen périodique universel (Epu) consiste à passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble des 193 États de l’Onu dans le domaine des droits de l’Homme. En 2019, sur 164 recommandations faites, 44 ont été adoptées par l’Union des Comores lors de l’Epu 2019. La présentation des mécanismes onusiens des Droits de l’Homme, de l’examen périodique universel et de la feuille de route des Comores ont été présentés au public

 

Le ministre de la Justice, Djaé Ahmada Chanfi, en charge des droits de l’Homme a pris part à un atelier de vulgarisation des recommandations de l’examen périodique universel (Epu) de 2019. Présidé par Anissi Chamsidine, le gouverneur de Ndzuani, l’atelier a été organisé hier lundi dans un hôtel de Mutsamudu. L’examen périodique universel (Epu) a été créé par l’Onu en mars 2006 et a lieu tous les 4 ans.


L’Epu consiste à passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble des 193 États de l’Onu en matière des droits de l’Homme. En 2019, sur 164 recommandations, 44 ont été adoptées par l’Union des Comores lors de l’Epu 2019. L’atelier a vu la participation de toutes les couches de l’île. La présentation des mécanismes onusiens des Droits de l’Homme et de l’examen périodique universel et de la feuille de route des Comores sont présentés au public et vulgarisés.
Le gouverneur Anissi Chamssiddine fera savoir que «tous les pays membres de l’Onu doivent faire cet examen d’Epu des droits de l’homme. D’ici avril 2024, nous devons envoyer un rapport sur les efforts en matière de respect des droits de l’Homme que le pays a réalisés. Ça sera la quatrième fois pour notre pays. En 2009, pour la première fois. Nous avons reçu 177 recommandations», dit-il.

14 recommandations refusées par les Comores

Parmi elles, 163 recommandations acceptées et 14 refusées. «Cela montre l’inquiétude des responsables du pays en matière de droits de l’Homme afin que nous comptions parmi les pays qui les respectent. Sans droits de l’Homme, nous n’aurons pas de paix ni d’émergence. C’est pourquoi tous les droits de toutes les couches sociales doivent être respectés», dira le gouverneur de l’île qui précise que «les droits de l’homme sont nombreux. Parmi eux, c’est de vivre dans la paix, la santé, la sécurité sans contrainte avec la liberté d’expression. Tous les résidents du pays doivent être égaux en matière de droit et de justice, des prix égaux, et droits égaux», souligne-t-il.


Le ministre souhaite un vaste campagne de vulgarisation des 163 recommandations que notre pays a acceptées au cours de son passage au troisième cycle de l’Epu en avril 2019. «Le gouvernement s’approprie l’Epu et le considère comme l’une des priorités parmi les engagements à réaliser conformément aux normes internationales. C’est un signal fort à la volonté politique de promouvoir les droits de l’homme et du citoyen de notre pays. Ces droits humains que le pays continue à améliorer considérablement, entre autres droits à la santé descente, à l’éducation de qualité, la sécurité … entrent dans la vision du chef de l’État», prévient-il.


C’est Papa Hassane, de la Délégation aux droits de l’Homme qui nous explique pourquoi le pays a refusé les 14 recommandations. Ils sont dans la rubrique 119.01 à 119.2. «Ces recommandations sont le droit à l’orientation homosexuelle, l’abolition de la peine de mort, l’apport d’autres cultes dans le pays. C’est un droit pour un pays de refuser des recommandations. Il se peut que ça soit une ou deux recommandations, mais faites par plusieurs pays sur un même thème», soutient-il.

Par Ahmed Zaidou (stagiaire)

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