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Des réactions mitigées d’un camp à un autre

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Ce projet de loi fait couler d’encre sur plusieurs points, avant même d’être soumis à la commission parlementaire pour examen. Plus précisément le titre : «les conditions d’éligibilité». Ce titre qui renferme plusieurs conditions est marqué par deux clauses importantes, à savoir «résider d’une manière permanente sur le territoire national au cours des douze derniers mois précédant l’élection» et les candidats à l’élection présidentielle doivent être parrainés au niveau national par 3000 électeurs.

Le projet de loi organique relatif à l’élection du président de l’Union fait couler beaucoup d’encre sur plusieurs aspects, avant même d’être soumis à la commission des lois pour examen. Plus précisément le titre: «les conditions d’éligibilité». Ce titre qui renferme plusieurs conditions est marqué par deux clauses importantes, à savoir «résider d’une manière permanente sur le territoire national au cours des douze derniers mois précédant l’élection» et les candidats à l’élection présidentielle doivent être parrainés au niveau national par 3000 électeurs, repartis proportionnellement au nombre d’électeurs inscrits par île».

Une lecture différente de l’esprit du texte

Cette disposition stipule qu’un électeur ne peut parrainer qu’un candidat, sous peine de nullité des candidatures concernées, et précise également que les modalités d’application du présent article seront précisées par un décret du président de l’Union.Interrogé sur cette clause, l’ancien député de la circonscription Moroni Sud a déclaré si ce «décret d’application va se prononcer sur les parts insulaires de parrainage, là, il n’est pas question d’élection nationale. A mon avis quelle que soit l’origine de la signature, cette acte doit faire foi». Quant au délai de douze mois de résidence sur le territoire national, l’ancien élu de la Nation voit en cette pratique, une manière de barrer la route aux candidats issus de la diaspora.


«Cela est vraiment injuste dans la mesure où tout le monde sait à quelle hauteur se situe la part de la contribution de la diaspora dans l’économie du pays. Ce point doit susciter un réel débat au sein de l’Assemblée». En déplorant l’attitude des élus de la Nation, l’ancien député a ajouté : «malheureusement, notre Assemblée n’est pas assez ouverte à l’esprit critique, elle va se contenter de valider cela et mettre le pays dans de difficultés».De son côté, Ali Mliva Youssouf, secrétaire général de l’Alliance de la Mouvance présidentielle (Amp) n’entend pas de cette oreille. Selon lui, ce projet de loi «régule à la perfection l’élection du président de l’Union».


De son avis, c’est une «démarche qui renforce la démocratie. Elle a pour but d’encourager les politiques à s’impliquer davantage dans la démocratie participative et surtout éviter les candidatures fantaisistes au pays «. Au sujet du délai de douze mois de résidence sur le territoire national (prévu dans l’article 53 de la constitution) exigé aux candidats, le chef de la Mouvance présidentielle voit en cela une manière de pousser les futurs candidats à bien s’impliquer beaucoup plus davantage dans la vie politique locale. «Une personne qui veut être candidat à l’élection présidentielle doit faire un réel travail de terrain. Les douze mois sont un délai raisonnable car l’élection présidentielle ne se prépare pas en trois mois. Il doit se préparer, convaincre les électeurs pour recueillir leurs parrainages et espérer se faire élire».

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