logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Crise opposant l’Apc et aux gardes-cĂŽtes : Le colonel SaĂŻd Hamza affirme que les activitĂ©s reviennent Ă  son unitĂ©

Crise opposant l’Apc et aux gardes-cĂŽtes : Le colonel SaĂŻd Hamza affirme que les activitĂ©s reviennent Ă  son unitĂ©

Rencontre arles 2009 Fergie et josh duhamel leur rencontre | - Rencontre homme pyrenees orientales   Club rencontres celibataires

image article une
Trois jours aprĂšs avoir observĂ© une grĂšve pour protester contre “l’arrestation” d’un des leurs et l’ “empiĂštement” de leurs activitĂ©s par les gardes-cĂŽtes, l’AutoritĂ© portuaire des Comores (Apc) a repris ses activitĂ©s. Pour rĂ©gler cette mĂ©sentente opposant les deux institutions, le ministĂšre des Transport a organisĂ© une rĂ©union pendant laquelle il Ă©tait question de dĂ©finir les missions respectives des gardes-cĂŽtes ainsi que celles de l’Apc. Au cours de cette rencontre le patron des gardes-cĂŽtes a expliquĂ© qu’ils ne faisaient rien qui sortait de la lĂ©galitĂ©.

 

La crise opposant l’Apc et les gardes-cĂŽtes semble se dĂ©nouer. Hier lundi, 21 aoĂ»t, le ministĂšre en charge des Transports a convoquĂ© une rĂ©union avec tous les acteurs liĂ©s aux activitĂ©s qui s’effectuent au port de Moroni.

A en croire le Commandant des gardes-cĂŽtes, le colonel SaĂŻd Hamza, les discussions tournaient autour des rĂŽles des diffĂ©rents acteurs  concernant les activitĂ©s particuliĂšres se dĂ©roulant au port. A ce sujet, le commandant des gardes-cĂŽtes a tenu Ă  prĂ©ciser que les activitĂ©s en question n’étaient pas commerciales.

Etant liĂ©es Ă  la dĂ©fense nationale et Ă  la sĂ©curitĂ© nationale, rĂ©gionale voire internationale elles aurraient perdu de leur caractĂšre commercial, ajoutera t-il. Donc, les travaux qu’exĂ©cute mon unitĂ©,  poursuivra t-il, n’avait rien  d’illĂ©gitime si l’on se conforme  aux textes  en vigueur.

Selon le chef militaire, cette rĂ©union organisĂ©e au ministĂšre des transports avait pour objet d’examiner les interfĂ©rences qui surgissent entre les gardes-cĂŽtes et les institutions travaillant au port.

“J’ai donc expliqué  que nos activitĂ©s  figuraient  parmi les missions qui nous sont dĂ©volues pour justement lutter contre la piraterie maritime. Un engagement pris par notre pays depuis qu’il a signĂ© et ratifiĂ© en 1982 la convention de l’Onu sur le droit de la mer.”

Le décret de 2012

Pour appuyer son argumentation, le commandant des gardes-cĂŽtes a invoquĂ© l’article 100 de cette mĂȘme convention obligeant tous les pays ayant ratifiĂ© ladite convention Ă  coopĂ©rer pour la rĂ©pression de la piraterie. Au sujet de l’arrestation de l’agent de l’Apc, Le colonel Hamza a expliquĂ© que l’agent faisait l’objet d’une plainte pour outrage envers un responsable des  gardes-cĂŽtes et que la justice a tranchĂ©.

Les activités dont il est question sont des activités purement militaires, certes  maritimes mais elles sont destinées à la lutte contre la piraterie a précisé Saïd Hamza.
Ce dĂ©cret  signĂ© il y a quatre ans, est venu rĂ©glementer les opĂ©rations relatives aux transbordements militaires pour lutter contre ce flĂ©au qu’est la piraterie au niveau rĂ©gional.

“VoilĂ  donc le rĂŽle des gardes-cĂŽtes qui doit assurer la souverainetĂ© de l’Etat comorien dans les eaux territoriales mais aussi dans la zone Ă©conomique exclusive,” a- t-il fait savoir. Dans son intervention, le chef militaire a ajoutĂ© qu’au-delĂ  de ce dĂ©cret,

 

les bateaux qui souhaitent opĂ©rer dans les eaux territoriales comoriennes doivent obtenir une autorisation auprĂšs du ministĂšre de la dĂ©fense. Et ce sont donc des militaires qui sont sur les devants en cas d’opĂ©ration. Toutes ces procĂ©dures dĂ©montrent bel et bien que ce ne sont pas des activitĂ©s commerciales mais plutĂŽt des opĂ©rations Ă  caractĂšres militaires. Dans notre pays, les activitĂ©s commerciales sont assurĂ©es par Moroni Terminal. Raison pour laquelle vous ne verrez jamais leurs agents y intervenir dans ce genre d’opĂ©rations sensibles

 

assure-t-il.  Si cette premiĂšre rencontre semble productive et fructueuse, pour les diffĂ©rents acteurs, elle n’a pas en revanche permis de rĂ©gler une fois pour toute les dĂ©saccords. Une deuxiĂšme rĂ©union serait prĂ©vue prochainement.

Au cours de celle-ci, il sera question de la dĂ©limitation des zones de travail. Le satisfecit Ă©tait le mĂȘme du cotĂ© de la directrice gĂ©nĂ©rale de l’Apc, Toilabia Soilihi estimant que cette premiĂšre rĂ©union a permis de relancer un dĂ©bat important.

“ Il Ă©tait grand temps Ă  ce que l’on arrive Ă  s’asseoir autour de la mĂȘme table pour clarifier les missions. Raison pour laquelle nous avions invitĂ©s les autres agences comme Luna dans la rencontre pour que tout se clarifie” s’est-elle rĂ©jouie.


Commentaires