Le ministère des Affaires islamiques a organisé, à la faculté Imam Chafiou le 30 juillet dernier, les épreuves éliminatoires nationales pour sélectionner les représentants des Comores dans certains concours internationaux du Saint Coran. Il a également distribué des exemplaires du Coran. Il s’agit là d’un cadeau de la société koweïtienne de Renaissance du patrimoine islamique au ministère comorien.
«Nous devons nous réjouir de la tenue de ce concours car ce travail concerne ce monde d’ici-bas et la vie après la mort, d’une part, et d’autre part, l’avenir meilleur pour nos enfants qui dépend du livre de Dieu», a précisé Dr Abdoul Hakim Mohamed Shakir avant que le doyen de la faculté Imam Chafiou, Dr Abdou Raouf Abdou Omar, ne souligne qu’un département spécial pour le Coran a été ouvert dans sa faculté.
A la fin de la cérémonie, le président du jury, Dr Faisoil Bakar, a annoncé les détails des compétitions, les conditions et les pays dans lesquels voyageront les gagnants de ces qualifications. Pour les femmes, le Concours international Cheiha Fatima Bint Moubarak va se tenir à Dubaï dans sa huitième session pour l’année 2024, destinée au moins de 25 ans.
Les enfants de sexe masculin âgés de 8 à 12 ans vont prendre part au Prix international du Koweït pour la mémorisation du Saint Coran, ses lectures, son intonation et sa récitation. Les jeunes hommes de moins de 25 ans participeront au concours international du Saint Coran à Dubaï.
Le concours international Roi Abdulaziz pour la mémorisation, la récitation et l’interprétation du Saint Coran, qui se tiendra à la Mecque, est ouvert aux hommes de moins de 25 ans. Le Prix international du Koweït pour la mémorisation du Saint Coran, ses lectures, son intonation et sa récitation est destiné aux hommes âgés de 13 à 25 ans.
Pour Dr Taki Ahmed Abdou Soilih, chef du groupe Ansar al-Sunnah Mohammadiya aux Comores, l’objectif de son institution est de lutter contre le vice, le débauche et cela ne peut se faire qu’en enseignant le Saint Coran, les matières liées aux études et à l’éducation islamiques, ainsi que la langue arabe. «Les centres Wella et Zahadjowo ont été ouverts à Moroni pour éduquer les enfants comoriens selon le programme islamique», a-t-il rappelé.