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Cogestion de la protection marine I Un projet pilote lancé à Male ya Mbadjini

Cogestion de la protection marine I Un projet pilote lancé à Male ya Mbadjini

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Le coordinateur national du projet Reefish, Mohamed Nourdine, a tenu à souligner la nécessité de signer l’accord de cogestion des pêches traditionnelle et artisanale. Mais aussi la gestion des équipements et des infrastructures avec la communauté villageoise de Male ya Mbadjini. Selon lui, ce projet est financé par le gouvernement japonais à hauteur de 4.400 000 dollars au profit des pays de l’Océan Indien. L’utilisation des dynamites de filet, de drap ou de moustiquaire ou de toute autre matière explosive pour la pêche est interdite.

 

La Direction générale des ressources halieutiques et ses parties prenantes en partenariat avec l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et l’association des pêcheurs “Djambé” de Male ya Mbadjini ont signé mercredi dernier, un accord de cogestion des pêches traditionnelle et artisanale et gestion des équipements et des infrastructures.


La cérémonie a eu lieu à Male ya Mbadjini en présence de plusieurs personnalités, notamment le maire de la commune d’Itsahidi, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de la pêche, le directeur général des ressources halieutiques, le représentant de la Fao aux Comores, le président de l’association des pêcheurs (Djambé) entre autres. À l’occasion, le maire de la commune d’Itsahidi, Houssounaly Attoy, a fait appel au changement de mentalités, à une attitude sage, intelligente et positive vis-à-vis de leurs pêcheurs dans les techniques et moyens d’exploitation de la mer ses ressources. “Nous devons préserver l’environnement marin, interdire l’usage des dynamites, des filets, et des draps sur les récifs, non à l’usage des poisons et tout produit toxique sur nos mers” a-t-il déclaré.

Des amendes prévues par cet accord

Pour sa part, le directeur général des ressources halieutiques, Chamouine Soidri, a tenu à faire savoir que ce projet fait partie des résultats issus d’une réunion regroupant les membres de la Coi tenue en Tanzanie en 2010, pour le développement de la pêche. “L’environnement marin de notre Océan indien est en danger. La cogestion permet de regrouper des pêcheurs et la direction de la pêche, nous attendons l’exécution et le respect de cet accord que nous avons signé ensemble avec la communauté villageoise de Male, bien sûr il y a des amendes prévues dedans pour ceux qui ne respecteront pas cet accord”, a-t-il expliqué.


À son tour, le président de l’association (Djambe) des pêcheurs de Male, Mohamed Ben Ali, s’est dit fier d’être pêcheur et promet de contribuer avec ses collègues au respect de l’esprit et de la lettre d’accord de cogestion. “Nous avons accepté de signer cet accord pour le bien être de l’économie bleue.Et, nous les pêcheurs Djambe de Male sommes satisfaits de la préservation des ressources halieutiques et voire la manière de les pêcher pour aider les Comoriens”. “Si cet accord est respecté, cela nous aidera à mieux assurer, premièrement la sécurité du pêcheur comorien plus particulièrement à Male, et cela contribuera en second lieu à booster les économies du pêcheur et enfin, nous si nous la préservons nous aurons une directive pour pêcher de manière équitable”, a-t-il insisté.

Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)

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