Le mercredi 7 août, deux ateliers organisés par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (Alecso) se sont clôturés à l’hôtel Retaj de Moroni. Intitulés « Soutenir les capacités des travailleurs du secteur culturel dans le domaine des politiques culturelles» et «Protéger le patrimoine culturel immatériel des Comores», les deux réunions ont regroupé des experts de renom ainsi que de nombreux acteurs locaux du secteur culturel.
En présence de Zaharia Saïd Ahmed, secrétaire générale du ministère de la Culture, et des experts Dr Ahmed Jebi de Mauritanie et Dr Sok Imad de Tunisie, ces sessions ont permis aux participants de développer leurs compétences en matière de formulation, de mise en œuvre, et d’évaluation des politiques culturelles. Le secrétaire général de l’Alecso aux Comores, Youssouf Ahmed Miny, a exprimé sa satisfaction lors de la cérémonie de clôture. «Ces ateliers sont parmi les plus importants que nous ayons jamais organisés. Les résultats obtenus doivent être défendus et mis en œuvre sur le terrain pour bénéficier à toute la société», a-t-il affirmé.
Les ateliers ont abordé des sujets variés, allant des politiques culturelles à la gouvernance, en passant par l’évaluation des politiques culturelles et les rapports du secteur culturel aux niveaux national et international. Le concept de patrimoine culturel immatériel et sa méthodologie d’inventaire ont été au cœur des discussions, tout comme l’intégration de ce patrimoine dans le développement durable.
Dr Sok Imad a souligné que ces ateliers visaient avant tout à renforcer les capacités des participants en matière de politiques culturelles locales et sectorielles. Les bénéficiaires ont également été formés aux techniques d’inclusion du patrimoine culturel immatériel dans des stratégies de développement durable, et ont acquis des compétences essentielles pour préparer des dossiers de candidature pour l’enregistrement auprès de l’Unesco.
Les participants ont également eu l’opportunité de se familiariser avec des modèles de politiques culturelles et des lois spécifiques au secteur, ce qui leur permettra de mieux structurer leurs actions à l’avenir.Selon Dr Mohamed Dhakir Sagaf, l’un des participants, les exercices de formation offerts par les experts de l’Alecso joueront un rôle déterminant dans la protection du patrimoine culturel national. «Les interventions des participants ont démontré la nécessité de poursuivre ces formations pour approfondir nos connaissances et protéger nos éléments culturels immatériels menacés», a-t-il déclaré.