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Apprentissage du français : Fin du projet «à vos clac, prĂȘts, partez !»

Apprentissage du français : Fin du projet «à vos clac, prĂȘts, partez !»

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Le Clac (Centre de lecture et d’animation culturelle) de Fumbuni a organisé, samedi 14 septembre dernier, une cérémonie de remise d’attestations aux élèves ayant participé à une formation ludique de deux ans. Organisée par l’Alliance Française aux Comores en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et financée par l’ambassade de France, cette initiative visait à initier les jeunes à la langue française à travers des activités sportives et ludiques.


La cérémonie a débuté avec un mot d’ouverture prononcé par Ali Boinaheri, secrétaire général de l’association Fumbuni Agir. Dans son discours, il a encouragé les lauréats à ne pas se familiariser seulement avec la langue française, mais également avec la langue comorienne, malgré le fait qu’elle ne soit pas encore enseignée à l’école. Boinaheri a également souligné l’importance de créer des espaces de dialogue entre les cultures, une démarche cruciale pour favoriser la compréhension mutuelle et l’enrichissement culturel. Anaïs Bonnet Bonamino, directrice de l’Alliance française de Moroni, a pris la parole pour exprimer sa gratitude envers le ministère de l’Éducation nationale et l’ambassade de France, ainsi qu’envers le formateur et les participants. Elle a expliqué que cette journée marquait la fin d’une session riche, où l’apprentissage de la langue française se faisait de manière innovante, grâce à des jeux et des activités sportives. Selon elle, cette méthode permet aux élèves d’assimiler rapidement le vocabulaire et de s’exprimer plus aisément en français.


La directrice a également souligné que le projet visait à redynamiser les Clac par l’acquisition de livres, de kits sportifs et d’autres outils linguistiques. Elle a en outre exprimé sa satisfaction quant aux performances des élèves, qui ont présentés des sketchs témoignant de leur apprentissage. «L’essentiel, c’est de les voir s’amuser et se sentir à l’aise, même s’ils commettent des erreurs. Ce n’est pas grave», a-t-elle déclaré.

Par Said Toihir

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