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Alimentation à Ndzuani I Le riz tire les prix de certaines denrées agricoles à la baisse

Alimentation à Ndzuani I Le riz tire les prix de certaines denrées agricoles à la baisse

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Le tas de bananes qui coûtait 3000fc est vendu actuellement à 2000fc. Le consommateur arrive même à se payer un tas de manioc à 500fc, ce qui n’était pas le cas il y a quelques semaines. Si les prix des autres produits restent toujours les mêmes, la quantité, elle, a sensiblement augmenté. «Nous sommes très attachés au riz qu’à la pomme de terre», a souligné un encadreur agricole, Badroudine Ali, avant d’ajouter : «quand il y a avait la pénurie de riz, l’agriculteur ne vendait pas ses produits. Il avait besoin de manger».

 

L’arrivée du riz à Ndzuani commence petit à petit à impacter positivement la consommation courante. Les prix des produits vivriers commencent à baisser depuis quelques semaines. Encore faut-il que les besoins en riz soient stabilisés sur le long terme pour assurer durablement l’équilibre des prix des autres denrées agricoles.


Les produits vivriers comme la banane ou les tarots étaient rares dans les marchés à Ndzuani. On en trouvait un peu uniquement dans les marchés de la capitale, Mutsamudu. Mais la donne a changé. «Les produits vivriers commencent à apparaître. C’est un pas vers la stabilisation des prix de ces derniers. Les agriculteurs ne vendaient pas leurs produits, ils étaient donc rares, normal qu’ils soient chers. Aujourd’hui, tu peux avoir de la banane, des tarots ou de la patate douce à un prix raisonnable. Si le riz continuait à être sur le marché, les prix des autres produits seront stabilisés», rassure Badroudine Ali, encadreur agricole. Selon lui, «le riz entre dans nos habitudes alimentaires».


«Nous sommes très rattachés au riz qu’à la pomme de terre», dit-il avant de souligner que «quand il y avait la pénurie de riz, l’agriculteur ne vendait pas ses produits. Il avait besoin de manger. La coïncidence avec la période du girofle faisait que les agriculteurs préféraient vendre les clous de girofle encore verts pour acheter le poisson ou la viande ou même les fournitures scolaires des enfants. Maintenant, avec l’arrivée du riz, nous commençons à voir dans les marchés quelques produits vivriers.

Aujourd’hui, les prix commencent à baisser», a-t-il noté. Selon Badroudine Ali, «au carrefour de Nkohani dans le Nyumakele, la semaine dernière, il y avait beaucoup de produits agricoles. Ils peuvent continuer à revenir sur le marché, avec les prix d’antan si seulement nous n’avons plus de rupture du riz».
Le tas de bananes qui coûtait 3000fc est vendu actuellement à 2000fc. Le consommateur arrive même à se payer un tas de manioc à 500fc, ce qui n’était pas le cas il y a quelques semaines. Si les prix des autres produits restent toujours les même, la quantité, elle, a sensiblement augmenté.


Pour le cas des produits maraîchers, les prix n’ont subi aucun changement.Dans les marchés (de Mutsamudu à Nyumakele), les produits maraîchers sont en abondance. «Il n y a plus de commerces. Les agriculteurs ne vendent plus leurs produits. Cela fait plusieurs jours que nous n’avons pas de produits féculents. Il n’y a que des légumes», regrette une dame rencontrée au marché de Nkohani où il n’y a précisément que des tomates, du piment, et des choux hier mercredi matin vers 10 heures.

Pas de baisse de prix de poisson

Selon plusieurs revendeurs du marché, la qualité du riz ordinaire (10 % de brisure) est la cause du blocage des produits agricoles. «Le riz que nous avons n’est pas bon. Nous en mangeons parce que nous avons l’habitude de consommer du riz», se plaint une commerçante rencontrée au carrefour de Nkohani.


Les prix des produits de pêche ne baissent pas. Le kilo de poisson peut dépasser la barre des 2500fc.
Les pêcheurs rencontrés justifient les tarifs par l’augmentation des prix du pétrole qui se vend à 500fc le litre bien qu’il soit vendu dans les stations à 7 000 francs le bidon de 20 litres. Des consommateurs rencontrés demandent au «ministère de l’Économie de prendre ses responsabilités en encadrant les prix des produits importés et au service en charge du contrôle des prix à faire son travail».

Par Ahmed Zaidou (Stagiaire)

 

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