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Agression sexuelle présumée à l’Ortc I Trois journalistes convoqués devant le tribunal correctionnel

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Abdallah Mzembaba, Andjouza Abouheir et Oubeidillah Mchangama comparaitront le 25 mai pour atteinte présumée à l’honneur de Hablani Assoumani, cadre de l’Office de radio et télévision des Comores. Ce cadre de la télévision nationale s’estime diffamé par nos trois confrères pour avoir relayé des faits d’attouchements présumés dont seraient victimes des journalistes de la chaîne publique

 

L’affaire des agressions sexuelles présumées à l’Office de radio et télévision des Comores(Ortc) refait surface. Trois mois après leur première audition à la gendarmerie, Andjouza Abouheir, Abdallah Mzembaba et Oubeidillah Mchangama sont de nouveau attendus devant le tribunal de première instance de Moroni, statuant en matière correctionnelle. Ils doivent comparaître le jeudi 25 mai. Selon la convocation, à laquelle Al-watwan a eu accès, il s’agit d’une plainte déposée par le directeur opérationnel de l’Ortc, Hablani Assoumani. Ce cadre de la télévision nationale s’estime diffamé par nos trois confrères pour avoir relayé des faits d’attouchements présumés dont seraient victimes des journalistes de la chaîne publique.

Des cas d’attouchements présumés non consentis

A l’origine de cette saga judicaire, un discours prononcé à l’occasion des vœux de nouvel an de la presse. Le 17 janvier dernier, à Beit-salam, la vice-présidente du Syndicat national des journalistes comoriens (Snjc), Andjouza Abouheir, a en effet interpellé le chef de l’Etat, Azali Assoumani, sur des cas d’attouchements présumés non consentis. Les faits seraient commis « par au moins un homme, un supérieur de l’Ortc, sur des jeunes femmes, évidemment de position hiérarchique inférieure ». « Nous savons aussi que ce même homme promet des promotions à ces jeunes femmes si elles se laissaient faire », alertait la numéro deux du Snjc, sans pour autant citer un nom.
Cette partie de l’allocution avait d’ailleurs été moins appréciée par le président de la République.

Diffamation

Toutefois, cela n’a pas empêché les médias présents de relayer l’information. Parmi ces medias, la Radio France internationale (Rfi). Dans sa dépêche du jour, son correspondant à Moroni, Abdallah Mzembaba, a rapporté les révélations qui, très vite, avaient scandalisé l’opinion, et plus particulièrement la toile. Le lendemain, son confrère Oubeidillahi, de Fcbk Fm, a consacré, à son tour, une émission à ce dossier.

Au cours de celle-ci, il aurait donc « diffamé» Hablani Assoumani. C’est du moins la version que ce dernier défend, d’où le maintien de sa plainte, pendant que la direction de l’Ortc a préféré ne pas donner suite à la sienne. Depuis l’éclatement de cette affaire, les prévenus ont rejeté les accusations qui les visent, martelant qu’ils n’ont jamais cité le nom du présumé auteur. Approché, le bureau du Snjc a refusé de commenter «une affaire en cours d’instruction».

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