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Abolition de la peine de mort / Le muftorat entame une sensibilisation

Abolition de la peine de mort / Le muftorat entame une sensibilisation

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Des personnalités religieuses et des magistrats se sont réunis, le dimanche dernier à l’Ecole de médecine et de santé publique (Emsp) à Moroni, en atelier de sensibilisation sur l’abolition de la peine de mort. Organisé par la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl), cet atelier avait pour objectif de sensibiliser divers faiseurs d’opinion sur les questions relatives à la peine capitale dans les pays d’Afrique et aux Comores, pour aussi tenter d’aboutir à l’abolition de cette peine, a indiqué la présidente de la Cndhl.

 

Sittou Raghadat Mohamed a clairement émis son souhait de voir la peine de mort retirée du Code pénal. Lors de ces échanges réunissant des chefs religieux, des représentants de la société civile, cette initiative a fait l’unanimité des participants. Cette volonté a reçu également le soutien des professionnels des droits, en particulier, les magistrats présents qui ont affiché leur volonté de soutenir cette initiative de voir un jour l’abolition de la peine de mort en Union des Comores. «Le chemin pour recourir à la peine de mort conformément à l’islam est long», a expliqué docteur Hassane Kari, enseignant chercheur à l’Université des Comores. Selon-lui, «l’indemnisation, le pardon et la réconciliation sont les étapes fortement recommandées par l’islam avant de procéder à l’exécution de la peine de mort».

 


En se référant aux hadiths du Messager de Dieu, rapporté par Abû Dâoûd, n° 4496, il a été rappelé que le Prophète a dit : «Celui dont un proche a été tué, ou celui qui a été blessé, a le choix entre trois possibilités : soit il demande la loi du talion, soit il pardonne, soit il prend le dédommagement financier, c’est-à-dire, procéder à des réparations…»
Une autre version de recommandation du prophète, cette fois rapportée par Ibn Mâja, n° 2623. Il a été dit que «les proches de la victime n’ont pas le droit de se faire justice eux-mêmes. Ils doivent donc porter plainte et préciser leur requête (talion ou dédommagement financier) auprès du tribunal compétent. C’est seul, le tribunal qui établira les culpabilités et statuera en fonction de la requête qui lui sera soumise».

 

 

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