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Santé publique I L’Oms enquête sur quatre mystérieux sirops qui ont tué 66 enfants en Gambie

Santé publique I L’Oms enquête sur quatre mystérieux sirops qui ont tué 66 enfants en Gambie

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L’Organisation mondiale de la santé (Oms) a émis, mercredi dernier l’alerte N°6/2022 concernant des sirops contre la toux et le rhume produits par «le laboratoire Indien Mainden pharmaceuticals» qui pourraient avoir causé la mort de soixante-six enfants en Gambie et distribués dans d’autres pays.

 

Les scientifiques de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) alertent et enquêtent sur un mystérieux sirop qui a tué 66 enfants en Gambie, selon de nombreux medias du continent. Identifié le 9 septembre dernier par les autorités sanitaires gambiennes qui avaient déclaré avoir ouvert à la mi-juillet une enquête sur la mort récente de vingt-huit enfants pour insuffisance rénale aiguë et demandé aux hôpitaux et aux cliniques de ne plus utiliser du sirop paracétamol.


Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a émis, mercredi 5 octobre 2022 l’alerte N°6/2022 concernant quatre produits fabriqués par «le laboratoire Indien Mainden pharmaceuticals, identifiés en Gambie» qui pourraient avoir causé la mort de 66 enfants en Gambie et distribués dans d’autres pays.


Aux Comores, le chef du département qualité à l’Anamev Dr Mze Ahmed a fait savoir qu’il s’agit d’une alerte publiée depuis mercredi 5 octobre 2022 par l’Oms et qui leur a été notifiée. «A notre tour, nous avons alerté Ocopharma et les structures sanitaires et à leur tour, ils vont prendre les mesures nécessaires», a-t-il expliqué. Les produits en question sont «Promethazine Oral Solution, Kofexmalin Baby Syrup, Makoff Baby Cough Syrup, et Magrip N Cold Syrup» qui sont tous des sirops contre la toux et le rhume.


À en croire le Dr Mze Ahmed, ces produits ne figurent sur aucune liste formelle, donc officiellement, ils ne sont pas entrés aux Comores. «Nous avons vérifié dans la base de données de l’Anamev et ces produits ne sont pas entrés de manière formelle dans le pays, donc nous pouvons dire que formellement ces produits ne sont pas entrés sur le territoire comorien».

Par Faissoil Fatihoudine (Stagiaire)

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