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Grève du personnel du centre d’imagerie d’El-Maarouf I La direction présente sa version des faits

Grève du personnel du centre d’imagerie d’El-Maarouf I La direction présente sa version des faits

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Le directeur général de l’établissement hospitalier exprime son point de vue concernant la persistance de la grève et considère que cela reflète la détermination du personnel à perturber le bon fonctionnement du centre d’imagerie médicale.

 

À la suite de la grève qui s’est déroulée au Centre d’imagerie médicale de l’hôpital El-Maarouf les 3 et 4 octobre, le directeur du centre hospitalier et universitaire El-Maarouf, Nicolas Moussa Madi, a tenu à exposer sa version des faits. Contacté en fin d’après-midi, le mardi, il a estimé que les grévistes avaient l’intention de bloquer les activités malgré une réponse positive à leurs revendications. «J’ai reçu un préavis de grève le 20 septembre, demandant une augmentation des indemnités de risque et d’encouragement.

 

Le 27, j’ai rencontré le chef de service pour discuter de l’augmentation des primes, à condition que l’activité soit accrue en accueillant des patients l’après-midi», a-t-il expliqué. Le directeur a exprimé son étonnement quant à la grève, d’autant plus que des mesures avaient déjà été prises pour redistribuer 5 000 francs aux agents du service, avec une facturation de 15 000 francs à l’occasion d’Octobre Rose.


Il est important de noter que mardi, les manifestants ont été empêchés d’accéder au parking de l’hôpital. Interrogé à ce sujet, le directeur de l’établissement hospitalier a justifié cette mesure en soulignant que «la grève ne signifie pas l’occupation des locaux et l’empêchement de ceux qui veulent travailler pour répondre aux besoins des patients».

Des améliorations sont envisageables

Il a critiqué une démarche qu’il a qualifiée de «complètement en dehors du cadre légal », rappelant que la loi interdit l’occupation des locaux en cas de grève et le travail à la carte. Il a aussi précisé que certains grévistes ont refusé de répondre aux réquisitions et n’ont pas impliqué les aînés, le syndicat, la hiérarchie, les instances ni la tutelle.

 

Nicolas Moussa Madi a insisté sur la nécessité de reconnaître le crédit dû à cette démarche. Par ailleurs, il convient de rappeler que les grévistes réclament des conditions techniques adéquates pour mener à bien leur travail, notamment des équipements de protection contre les rayons X auxquels ils estiment être exposés quotidiennement. À ce sujet, le directeur général de l’hôpital El-Maarouf a affirmé que le centre est en parfaite conformité avec les normes.


«Les agents disposent d’un dispositif de mesure des rayons, appelé dosimétrie. En cas d’exposition anormale, un congé leur est automatiquement accordé, ce qui n’est jamais arrivé jusqu’à présent», a-t-il assuré. Et d’ajouter que les équipements sont modernes et qu’un injecteur automatique est disponible pour les produits de contraste.


Des améliorations sont envisageables, comme le renforcement de la climatisation de la salle d’attente, mais la protection des personnes a toujours été une priorité, selon lui. Nicolas Moussa Madi a exprimé sa confiance quant à la possibilité de relancer une dynamique nouvelle avec ceux qui souhaitent travailler, notamment dans le cadre de la campagne «Octobre Rose»n

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