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Coronavirus I Les comités de lutte reviennent sur la situation de la pandémie

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L’équipe chargĂ©e d’endiguer l’épidĂ©mie de Coronavirus a tenu une confĂ©rence de presse hier mardi 16 juin pour faire le point de la situation relative Ă  la maladie. Le relĂąchement des mesures barriĂšres a Ă©tĂ© constatĂ© de part et d’autre. Autre constat Ă©voqué : l’augmentation de nos capacitĂ©s de dĂ©tection de la Covid-19. Par ailleurs, un conseil interministĂ©riel se tiendra prochainement pour trancher de façon dĂ©finitive sur l’obligation du port du masque ou non dans l’espace public. Hier soir, le ministĂšre de la SantĂ© a fait Ă©tat de 197 cas, 127 guĂ©ris et 3 dĂ©cĂ©s.

 

Les principaux responsables des sous-comités de lutte contre la Covid-19 ont tenu une conférence de presse au siège du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) ce 16 juin, en présence de la ministre de la Santé et du coordinateur des comités de gestion de la Covid-19, Houmed M’saidie. L’objectif de cet exercice était de faire le point sur la maladie aux Comores et d’en tracer autant que faire se peut, des perspectives.

Relâchement des mesures barrières

Premier constat établi par Houmed M’saidie : le relâchement des mesures barrières et de distanciation physique. Dans certaines localités, les prières collectives ont repris et l’ambiance est presque à la fête. La cause selon lui ? «L’influence des médias français sur les Comoriens. Comme en France, les mesures ont été allégées, la quasi-totalité du territoire ‘déconfinée’, les Comoriens ont tendance à mimer ce qu’ils voient à la télé alors qu’il ne s’agit absolument pas du même contexte», a analysé le porte-parole du gouvernement. Au contraire, a-t-il poursuivi, «nous devons renforcer les mesures de lutte contre la maladie». Un conseil interministériel se tiendra prochainement pour «trancher de façon définitive sur l’obligation du port du masque ou dans l’espace public».

Augmentation de la capacité de dépistage

«Du 29 avril au samedi 13 juin, nous avons effectué 1.200 tests de dépistage pour 176 cas cumulés», a annoncé le docteur Mohamed Hafidhou, chargé du suivi dans le sous-comité scientifique. Celui-ci a quand même précisé que les outils de détection de la Covid-19 avaient considérablement augmenté. Le docteur Tadjidine Youssouf, lui, a fait savoir que «le dépistage allait être élargi à tous les sujets contacts». Jusqu’ici, étaient dépistés les cas suspects. Le médecin a assuré que d’ici une semaine, «les données collectées nous permettront de voir si nous devons alléger ou durcir les mesures de lutte contre la maladie».

Même si un dépistage massif de la population (par manque de moyens et parce que ceci ne se justifie pas sur le plan scientifique) n’est pas à l’ordre du jour, le docteur Youssouf Mahmoud a assuré «que le pays était en capacité de détecter 10% de sa population». Par ailleurs, les équipes à Mwali et à Ndzuani «sont dans la recherche active de cas, ce qui expliquerait par exemple l’augmentation du nombre de patients à Ndzuani», a expliqué le docteur Mohamed Hafidhou. Pour ce qui est de la nouvelle moyenne nationale de dépistage quotidien (avec la venue de nouveaux appareils), il faudra attendre quelques jours pour la connaitre.

Quid du pic de la maladie ?

«Ce qui est sûr, nous avons des cas mais il est encore trop tôt pour affirmer que le pic a été dépassé ou si nous sommes dans une phase stable ou instable», a annoncé un des conférenciers. «Il est certain que le virus circule mais nous ne pouvons pour le moment pas établir la moyenne de contamination par cas», a assuré le président du comité scientifique, le docteur Ahamada Said Fazul.

Le docteur Djabir Ibrahim du sous-comité scientifique a livré le nombre de patients infectés se trouvant dans les pôles hospitaliers réservés à la maladie. «A Samba, nous avons 17 malades dont un seulement maintenu sous sérum. À Bambao Mtsanga, nous comptons 16 patients dont deux sous sérum. Enfin, à Fomboni, 8 cas y sont admis pour un seul cas grave car présentant des comorbidités». Pour le moment, toutes les personnes positives à la Covid-19 sont admises dans les centres de prise en charge prévus à cet effet, même si elles sont asymptomatiques. «Notre politique est de conduire tous les patients dans des centres d’isolement. Les données étant susceptibles d’évoluer, nous nous adapterons en fonction de la situation», a déclaré le docteur Mohamed Hafidhou.

Reprise effective des cours

«Si nous maintenons la rentrée scolaire au 1er juillet, nous devons rapidement nous pencher sur la question du port de masque systématique par tous les élèves, nous devons être en mesure d’apporter des réponses à ces questions», a fait observer Houmed Msaidie.

Avec le couvre-feu allant de 20h00 à 05h00, il était impératif de fournir une autorisation de circulation aux personnes menant des activités nocturnes. Il est arrivé que la police ne reconnaisse pas un laisser-passer fourni par la gendarmerie et vice-versa. «Il n’y a aucun conflit entre les forces de sécurité», a assuré le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie.

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