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Association Sitara I Dépistage de l’hépatite B à l’Université des Comores

Association Sitara I Dépistage de l’hépatite B à l’Université des Comores

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L’association Sitara, sillonne les différents sites de l’Université des Comores et dans les autres instituts privés pour une opération de dépistage de l’hépatite B et des séances de sensibilisation. L’utilisation des objets domestiques, entre autres phénomènes, favorise l’hépatite B. Près de 1000 tests devraient être réalisés avant cette année.

 

Les activités de dépistage de l’hépatite B engagées depuis le 10 octobre par l’association des paramédicaux dénommée «Sitara» prendront fin le 25 octobre prochain. L’opération a été organisée dans les différents sites de l’Udc mais aussi dans des instituts privés au niveau de Ngazidja. «Nous avons choisi l’Université car c’est là où il y a beaucoup de jeunes, et ces derniers sont sexuellement actifs», a déclaré le coordinateur des activités, Tadjidine Mohamed Toihir.


Ce projet est financé par l’Oms et consiste à renforcer la sensibilisation et le dépistage de l’hépatite B afin de mieux lutter contre la maladie. Les séances de sensibilisation ont démarré au début de l’année dans les établissements secondaires et se poursuivent encore dans les universités et instituts, au profit des élèves et étudiants.

«Une infection hépatique potentiellement mortelle»

«L’hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par le virus de l’hépatite B. Il s’agit d’un problème majeur de santé publique. Il peut aussi provoquer des infections chroniques et entrainer un risque important des décès par cirrhose ou cancer du foie pour les personnes exposées», déclare encore le coordinateur qui précise également que l’hépatite B est une maladie qui atteint particulièrement les jeunes.


Tadjidine Mohamed Toihir a fait savoir qu’ils ont choisi l’Université publique et les instituts afin de faire un dépistage massif. «La cible concernée par ce dépistage est les étudiants âgés entre 20 et 39 ans. Nous avons réalisé jusque-là près de 900 tests», a-t-il déclaré.


«Nous intervenons deux jours dans un site et effectuons 200 tests quotidiennement. Depuis janvier que nous avons commencé, nous avons détecté près de 15 cas positifs à l’hépatite B chez les hommes», dit-il, rappelant qu’il y a trois cas d’hépatites A, B, C «mais les plus dangereux sont le B et le C. et si nous trouvons une personne atteinte ont la réfère chez le docteur Abdourazak pour un suivi médicale».

200 testes par jour

Il ajoutera, en outre, qu’il n’y a pas une stratégie de dépistage de l’hépatite B. «Les quelques cas détectés sont les femmes enceintes et les donneurs de sang mais aucune stratégie nationale en place», regrette-t-il.Pour sa part, Ali Ahamada, l’étudiant en Licence 3 en commerce international qui a effectué le test, attend tranquillement son résultat. «J’ai jugé nécessaire de me faire dépister et connaitre mon statut car je viens de prendre connaissance de cette maladie.

Je fais confiance à l’équipe qui l’effectue et je suis prêt à suivre les consignes si jamais je suis déclaré positif. J’appelle toutes et tous les étudiants comme moi à faire ce dépistage afin de connaitre leurs statuts et ainsi se protéger et protéger les autres ou se soigner s’il le faut», a-t-il souligné.Tadjidine Mohamed Toihir conseille les jeunes à bannir les échanges d’objet domestiques tels que les lames, les rasoirs, et les aiguilles.

Faissoil Fatihoudine (stagiaire)  

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