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La coordination de la mouvance présidentielle dans le cadre de la sous-région de Nguwengwe se lance dans la campagne référendaire. Le message a été annoncé lors d’une conférence de presse qui a eu lieu dimanche à Dembeni, chef-lieu de cette sous-région de Mbadjini. En présence de tous les membres du bureau de la coordination, le coordinateur général, Saïd Mouigni, a montré comment la coordination s’est organisée pour entrer dans la campagne référendaire dans les dix-neuf localités de Nguwengwe.
«C’est également pour confirmer devant les médias notre soutien aux chantiers de réformes lancés par le chef de l’Etat, Azali Assoumani. Le président de la République a accepté de lancer des réflexions sur le développement économique et social en consultant la population. Celles-ci ont abouti à ces réformes constitutionnelles auxquelles nous, leaders politiques de Mbadjini Ouest, particulièrement de Nguwengwe, à l’exception de l’ancien député Ibrahim Mhoumadi Sidi, adhérons», a indiqué cet ancien préfet de la sous-région.
Même son de cloche pour le coordinateur adjoint, Youssouf Soidiki, qui répète que le Nguwengwe n’a d’oreille que pour le président Azali et sa politique de réformes pour l’émergence des Comores à l’horizon 2018. «Saisissons cette chance et ayons confiance en l’émergence», a-t-il lancé appelant la population à voter «massivement» le Oui. Pour cet ancien délégué à l’Urbanisme, le changement passe «obligatoirement» sur ces réformes constitutionnelles.
«Des divergences mais la finalité est la même»
 De son côté, le maire de la commune de Nguwengwe et président des maires de Ngazidja, Djoumoi Saïd Abdallah, n’ira pas par quatre chemins. «Le Nguwengwe accepte les recommandations des Assises nationales. Ainsi, je ne vois pas comment nous n’allons pas voter le Oui le 30 juillet. Il se pourrait qu’il y ait des divergences d’opinions sur la façon d’agir. Mais je tiens à préciser que la direction est unique : le Oui.», a-t-il affirmé montrant que le Nguwengwe est prêt à s’investir physiquement et financièrement pour soutenir le projet mis en place par le chef de l’Etat. Une idée reprise par le député Mohamed Abdoulatuf (Mof) qui informe que sa région ne votera pas le Oui «pour l’argent» mais «pour la confiance qu’il accorde au chef de l’Etat». «D’ailleurs, nous ne demandons rien à la direction nationale de la mouvance, nos poches financeront la campagne dans notre région», a-t-il lancé avec fierté.
A la question de la spécificité qu’ils voient de ce projet de constitution, Youssouf Soidiki répondra par «la diminution des hémorragies budgétaires» à travers la suppression des postes comme les vice-présidents et les commissaires insulaires et bien d’autres. «La constitution à venir a diminué les charges de l’Etat», illustre-t-il. Pour sa part, le député Mof pense que contrairement à la Constitution en vigueur, «celle qu’on va voter ne permet pas de voter n’importe qui à la magistrature suprême». Et Saïd Mouigni d’avancer que «ce projet de constitution, contrairement aux neuf autres précédentes, reflète la réalité de la population car elle émane de la réflexion de cette dernière qui a pondu et proposé ses idées à travers les Assises nationales».
A la fin de la conférence, le chargé de communication de la coordination régionale, Ahmed Bacar, a annoncé le programme des conférences-débats de sensibilisation pour le Oui. Demain mercredi, la coordination de la mouvance présidentielle de Nguwengwe sera à Ntsinimwashongo, vendredi à Uziwani, mardi 24 à Panda, jeudi 26 à Ifundihe et vendredi 27 à Nkurani ya sima. Le grand meeting qui clôturera cette phase se tiendra le samedi 28 à Dembeni.