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Processus Ă©lectoral : Le gouvernement compte faire adopter un nouveau code dans la session parlementaire d’avril

Processus Ă©lectoral : Le gouvernement compte faire adopter un nouveau code dans la session parlementaire d’avril

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Le gouvernement s’est engagĂ© Ă  recouvrer sa «souverainetĂ© Ă©lectorale d’ici 2019/2021», selon le directeur gĂ©nĂ©ral des Ă©lections, MbaĂ© Toimimou.

 

Raison pour laquelle, aprĂšs les diffĂ©rentes Ă©valuations du processus Ă©lectoral, un atelier de trois jours, du 27 fĂ©vrier au 1er mars, a eu lieu Ă  Ndzuani pour parapher l’avant-projet portant rĂ©vision du code Ă©lectoral.


Cette retraite de Mtsamdu ya Ndzuani avait rĂ©uni les organes de gestion des Ă©lections dont la Commission Ă©lectorale nationale indĂ©pendante (Ceni), la cour constitutionnelle, le Conseil national de la presse et de l’audiovisuel (Cnpa), le ministĂšre de l’IntĂ©rieur et d’autres institutions comme le ministĂšre de la Justice, celui des Finances, les exĂ©cutifs insulaires et les conseils des Ăźles.


Lors de la restitution de cet avant-projet, jeudi dernier, le ministre Mohamed Daoudou a affirmĂ© que «la rĂ©vision du cadre lĂ©gal et juridique des Ă©lections est inscrite dans le programme du gouvernement dans sa volontĂ© de recouvrer sa souverainetĂ© Ă©lectorale. Nous voulions un travail avec une dĂ©marche participative et inclusive de toutes les parties prenantes Ă  l’organisation et Ă  la gestion des Ă©lections.

Nous avons mis en place une commission d’éthique qui doit sillonner les Ăźles pour des audiences publiques afin de relever les incidents qui ont eu lieu lors des derniĂšres Ă©lections et que les diffĂ©rents rapports n’ont pas mentionnĂ©s. Les conclusions de ces audiences vont renforcer cet avant-projet ».
Ce projet que les acteurs du processus Ă©lectoral espĂšrent voir atterrir Ă  l’assemblĂ©e nationale durant la session d’avril comporte plusieurs changements par rapport Ă  l’ancien code.

Perte des droits civiques

La vice-prĂ©sidente de la Ceni, Nadjahi Allaoui, a signalĂ©, en effet, qu’il propose d’«instituer un tribunal pĂ©nal pour les Ă©lections afin de statuer sur les litiges Ă©lectoraux, y compris les flagrants dĂ©lits ou les infractions. Cette disposition devrait permettre de lutter contre l’impunitĂ©, d’autant plus qu’il faudra des magistrats expĂ©rimentĂ©s qui ne pourront pas intervenir sur leur Ăźle d’origine. DĂ©sormais, seuls les partis ou groupements d’intĂ©rĂȘt politique peuvent concourir aux suffrages. En clair, les candidats indĂ©pendants ne peuvent pas participer aux Ă©lections. Une force spĂ©ciale pour la sĂ©curisation des Ă©lections devraient Ă©galement voir le jour dans le but de gagner en stabilitĂ© et en transparence».


Le comitĂ© de coordination et de suivi des Ă©valuations du processus Ă©lectoral propose Ă©galement d’ĂȘtre titulaire, au minimum, du baccalaurĂ©at pour ĂȘtre dĂ©putĂ©, de passer un concours pour entrer Ă  la Ceni et de renforcer les prĂ©rogatives du Conseil national de la presse et de l’audiovisuel (Cnpa) pour rĂ©guler et Ă©ventuellement sanctionner lors des pĂ©riodes de campagnes.


En ce qui concerne le «tribunal pĂ©nal spĂ©cial» pour les Ă©lections, les sanctions varient entre des sanctions pĂ©cuniaires et la prison ferme ou encore la perte des droits civiques. Pour cette derniĂšre catĂ©gorie, l’addition peut aller jusqu’à dix ans sans possibilitĂ© de participer Ă  des Ă©lections.
Le ministre de l’IntĂ©rieur s’est dit «satisfait du travail effectuĂ© parce que dĂ©sormais, tous les textes lĂ©gislatifs Ă  caractĂšre Ă©lectoral sont uniformisĂ©s dans un seul document.

Je vais saisir le conseil des ministres pour qu’on se penche sur ce document afin d’optimiser les possibilitĂ©s de l’envoyer Ă  l’assemblĂ©e nationale au mois d’avril. Nous nourrissons l’envie de prendre en charge nous mĂȘmes nos diffĂ©rentes Ă©lections tout en bĂ©nĂ©ficiant de l’accompagnement des diffĂ©rents partenaires».

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