À Ndzuani, les opérations électorales se sont déroulées dans le calme total, du moins dans les bureaux qu’Al-watwan a pu visiter. Ceux-ci ont ouvert en moyenne à 7 h 30 et fermé à 16 h. Aucun fait majeur n’a été relevé, à l’exception de Bandrani, où un bureau n’a pas ouvert.Sur l’ensemble de l’île, le climat est resté serein tout au long du processus. Pour ces élections municipales, 88 listes concourent dans les 20 communes. Aucun observateur national ou international n’a été aperçu dans les bureaux de vote. Les candidats rencontrés en matinée se sont dits rassurés par le bon déroulement du scrutin, et aucun cas de bourrage d’urnes n’a été dénoncé.
En matière de sécurité, seule la présence militaire à Mrijou et Hadda Daoueni était notable. À midi, à Hadda Daoueni, l’affluence est restée importante, avec une attente moyenne de 30 minutes pour voter. « Exaspérés », certains électeurs ont quitté les lieux sans voter. Ici, des électeurs ont été envoyés vers des bureaux différents de ceux indiqués sur leurs cartes.
À Moya, la présence de conseillers municipaux parmi les membres des bureaux de vote a été signalée mais rapidement corrigée. À Bandrani ya Maweni, l’un des deux bureaux de vote n’a pas ouvert. Selon le représentant de la Ceni, Djasim, «dans ce bureau, ni les assesseurs ni les membres du bureau de vote ne sont venus, à l’exception du président ». À Bandrani ya Mtsangani, des jeunes de moins de 18 ans auraient été autorisés à voter, selon des informations de la Radio et Télévision de Ndzuwani (Rtn).
Notons qu’à Ndzuani, les communes de Bambao, Mremani et Moya comptent le plus grand nombre de listes de candidats, avec huit chacune.À l’inverse, la commune de Mramani n’a présenté qu’une seule liste. Mirontsi et Mutsamudu ont compté six listes chacune, tandis que Bandrani, Bambao Mtruni, Wani et Bazimini en ont présenté deux.Après avoir accompli son vote, le gouverneur de l’île, le docteur Zaidou Youssouf, a insisté sur l’importance du rôle des communes dans le développement local et sur la nécessité d’une collaboration étroite entre l’exécutif régional et les municipalités. «Les maires sont des partenaires. Nos mairies ne doivent pas être de simples chambres d’enregistrement, mais des espaces de concurrence saine pour un développement effectif», a-t-il déclaré.
