L’Alliance pour la sauvegarde des institutions (Apsi) a convié la presse mardi, au domicile de son leader, Mohamed Abdouloihabi, ancien président de l’île autonome de Ngazidja, pour présenter ses condoléances à la famille du prince Saïd Ali Kemal, décédé dimanche dernier, et à la population comorienne qui vient, selon Djoumoi Saïd Abdallah, président de l’Apsi par intérim, de perdre un grand défenseur de la cause nationale. “Au nom de l’Apsi et de son leader, Mohamed Abdouloihabi, nous présentons nos condoléances à la famille du regretté et la population pour la perte de ce grand homme. C’est une grande perte pour la nation”, a-t-il déclaré.

L’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération internationale a saisi l’occasion pour réitérer la position du parti quant à la politique du pays. “Par rapport aux pourparlers qui circulent ici et là, je tiens à confirmer que l’Apsi fait partie des 21 formations qui constituent l’Alliance de la mouvance présidentielle (Amp). Nous soutenons la politique de développement du pays lancée et prônée par le chef de l’Etat, notamment celui relatif aux différents chantiers et projets entrepris par les autorités pour faire de l’émergence des Comores une réalité”, a-t-il insisté.

Djoumoi Saïd Abdallah a également tenu à féliciter le président de la République et son gouvernement pour la gestion de la Covid-19 qui fait que le pays n’a pas enregistré beaucoup de décès. “Nous recommanderons par contre un renforcement des mesures barrières pour éviter une recrudescence des cas”, a-t-il mis en garde, montrant la disponibilité de l’Apsi à travailler pour le développement économique du pays, surtout après la crise économique engendrée par la pandémie du Coronavirus.
Le parti a, en outre, félicité les autorités judiciaires pour les jugements rendus dans le cadre des audiences sur les actes de viol et d’agressions sexuelles. “Cela permettra peut-être de baisser le taux de ces agressions dans le pays et de mettre fin à l’impunité évoquée ici et là. Nous savons que le chef de l’Etat est déterminé à trouver des solutions à cette crise. Il a manifesté publiquement sa volonté d’accompagner les instances, institutions et organisations concernées pour endiguer ce fléau”, a-t-il souligné.
L’Apsi approuve-t-elle l’idée d’un parti unique qui rassemblera les formations politiques de la mouvance présidentielle ? Non, selon l’ancien président de l’association des maires. “Je ne pense pas que cette question soit d’actualité. Je penserai plutôt à renforcer la Mouvance présidentielle à travers un rassemblement beaucoup plus fort et performant”, a-t-il répondu

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