Selon le directeur du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, il s’agit d’un don de 50 millions de dollars qui viennent renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. «Ce don répond aux consignes des autorités émiraties qui visent à élever les relations économiques et les investissements au même rang que les relations diplomatiques et politiques avec les Comores. Depuis 1997, date à laquelle, les relations entre les Comores et le Fonds d’Abu Dhabi sont tissées, des projets sociaux et des infrastructures ont été financés par l’agence émiratie, à hauteur de 70 millions de dollars aux fins d’améliorer le quotidien des Comoriens. Nous considérons les Comores comme étant un partenaire stratégique», devait détailler, Mohammad Saifi Suedi.

Améliorer le quotidien
des Comoriens

Ces accords qui font suite à diverses rencontres et des dernières visites du président Azali Assoumani, de son directeur de Cabinet et de son ministre de l’Intérieur à Abu Dhabi viennent sceller l’engagement des Émirats Arabes unis pour accompagner les Comores vers l’émergence, à en croire les propos du ministre comorien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Souef Mohamed El-Amine.

«Il s’agit de la pose de la première pierre vers l’émergence. Ce sont plus de 20 milliards pour financer divers projets et non pour payer des salaires. Ces projets dans le domaine de l’agriculture, la pêche, les énergies renouvelables, l’éducation, l’enseignement technique et la santé sont en cours d’études au niveau du secrétariat général du gouvernement. Les autorités émiraties s’engagent sur la réalisation de ces projets mais aussi sur la lutte contre le terrorisme pour assurer la paix et la sécurité aux Comores. Pour renforcer cette coopération, les Émirats arabes unis comptent disposer d’une ambassade à Moroni prochainement», expliquera le chef de la diplomatie comorienne devant les médias, l’ambassadeur saoudien et les membres du gouvernement. Venue en avion spécial, la délégation émiratie devait quitter Moroni hier dans l’après-midi et ce, après avoir visité l’hôpital El-Maarouf, le marché Volo-volo et l’usine de pêche à Vwadjuu.

• ---

  Cet article est protégé par le droit d’auteur et ne peut être utilisé ou diffusé sans l’obtention du consentement des titulaires de ces droits à savoir l’auteur et Al-watwan Presse Edition.  Peuvent être autorisées les courtes citations justifiées par le caractère critique, pédagogique, scientifique ou d’information à la condition que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source.