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Démissions au Cpan : “Nous sommes venus librement et nous pouvons partir librement”

Démissions au Cpan : “Nous sommes venus librement et nous pouvons partir librement”

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Pour l’institution, tout le monde est libre de participer ou de se retirer. Quant à la démission de l’experte, Nadia Tourqui, les conférenciers parlent d’un contrat arrivé à terme. L’autre point important souligné par le Cpan, ce sont les informations diffusées sur Rfi qui laissent penser que la communauté internationale se désengage des assises. Pour Saïd Larifou, “il s’agit d’une diffusion de fausses informations de nature à provoquer des troubles à l’ordre public. C’est une campagne de désinformation volontaire mais nous comptons le faire savoir à cette radio”.

 

Au moment où le Comité de pilotage des assises nationales (Cpan) enregistre les démissions de certains de ses membres, le porte-parole et le président de la commission de communication de cette institution ont animé une conférence de presse hier au siège du Cpan à Maluzini.

Il était question de revenir sur les informations diffusées sur Radio France internationale (Rfi) qui a informé hier que la communauté internationale n’allait pas légitimer les assises nationales.

 

Les informations diffusées sur les ondes de Rfi sont mensongères. Il s’agit d’une diffusion de fausses informations de nature à provoquer des troubles à l’ordre public. C’est une campagne de désinformation volontaire mais nous comptons le faire savoir à cette radio. La communauté internationale aura également à s’expliquer parce que jusqu’à preuve du contraire nous n’avons pas reçu une notification par lettre ou par téléphone, a réagi Saïd Larifou avec une mine des plus irritées.



Pas un meeting politique

Pour ce dernier, la communauté internationale a rassuré sur sa volonté d’accompagner les Comores dans ce processus aussi bien dans la logistique que dans le domaine financier.

“Nous avons rencontré la communauté internationale le 23 janvier dernier. La question de l’exclusivité a été posée par l’ambassadeur Sud-africain mais toutes les garanties ont été données. La communauté internationale n’est pas derrière les assises mais derrière les Comores pour réussir cet événement” devait affirmer Djaé Ahamada Chanfi.

Revenant sur les nombreuses démissions qui s’enchaînent, les conférenciers ont tenu à apporter des précisions. Sur la démission de Nadia Tourqui, Saïd Larifou mais aussi Djaé Ahamada Chanfi ont convenu qu’elle n’avait pas démissionné mais que son contrat avait pris fin.

 

Cette experte que nous tenons au passage à reconnaitre les compétences, avait été recrutée pour un travail défini et ce, du 20 décembre au 5 janvier. Son contrat n’ayant pas été renouvelé, nous ne pouvons pas parler de démission”, a expliqué Saïd Larifou avant d’estimer qu’ elle est compétente mais malhonnête. Elle a été  recrutée pour son savoir-faire mais elle est venue en militante malgré une clause de confidentialité dans son contrat. 


En ce qui concerne les démissions d’Amina Abbas et d’Ahmed Thabit, le Cpan informe qu’il a lu les informations sur les réseaux sociaux et dans la presse mais qu’”aucune démission ne nous ait parvenue.

” Les conférenciers estiment que le caractère inclusif des assises ne dépend pas de la démission de quelques membres du Cpan. Selon le porte-parole du Comité de pilotage “on est venu librement et on peut partir librement. On ne peut pas retenir quelqu’un qui ne s’y trouve pas. Il ne s’agit tout de même pas d’un meeting politique mais d’un événement national. Je profite de cette occasion pour démentir les informations selon lesquelles j’aurais insulté qui que ce soit.”

Alors qu’un membre du Cpan nous a confirmé que le président de cette organisation a informé tous les membres que “les pièces justificatives pour la première tranche d’argent sont manquantes et que tout le monde est dans le même bateau en cas de prison”, le président de la commission de communication continue de clamer que le moment du bilan financier n’est pas encore venu.

“Pour la gestion financière, nous devons attendre le moment opportun. Un bilan et des audits seront effectués. Si à ce moment-là, il y a lieu de faire la prison, les coupables le feront.”, a-t-il dit. Au cours de cette conférence de presse, le Cpan a encore une fois confirmé la date du 5 février pour tuer dans l’œuf, les rumeurs selon lesquelles l’opposition aurait demandé un report pour acter sa participation.



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