Basée à Antananarivo, la diplomate a rencontré le chef de l’État pour «lui faire part» de sa «satisfaction quant au partenariat entre les deux pays, aux projets réalisés et aux avancées dans la coopération maritime». Elle a réaffirmé son engagement à «renforcer le dialogue entre les deux nations».

«Une autre administration va s’installer, possiblement avec un autre ambassadeur, à un moment crucial aux États-Unis. Le lundi 20 janvier marquera l’investiture du nouveau président américain, Donald Trump. Qui dit nouveau président dit nouvelle organisation, et je ne serai peut-être plus là», a-t-elle déclaré, avant de féliciter le président Azali Assoumani pour le bon déroulement des élections législatives. Elle s’est dite «satisfaite du scrutin, malgré quelques anomalies légères», et a insisté sur l’importance de la continuité de la coopération entre les Comores et les États-Unis.

Le président Azali Assoumani a, de son côté, profité de l’occasion pour demander à l’ambassadrice d’être «une médiatrice auprès de l’opposition afin de renforcer la cohésion nationale et d’instaurer un dialogue constructif pour une meilleure gouvernance». Une demande à laquelle la représentante américaine a prêté une oreille attentive. Les deux personnalités ont exprimé leur volonté de consolider les relations entre leurs pays respectifs. «Quoi qu’il en soit, avec ou sans moi, il faudra que cette coopération se poursuive», a conclu Claire Pierangelo. Elle s’est également félicitée des projets menés par les États-Unis sur le sol comorien.

Youssef Abdou