Le nouvel ambassadeur d’Afrique du sud en Union des Comores, Aneshwaren Maestry, a présenté hier, mardi 18 février, à Beit-salam, ses lettres de créances au chef de l’Etat, Azali Assoumani. A la sortie de la rencontre, le conseiller diplomatique du président de la République a indiqué que le diplomate est à Moroni depuis deux semaines. «Pour lui, c’est un honneur et un privilège de représenter son pays aux Comores, un pays connu pour son hospitalité et sa générosité. Le diplomate a exprimé sa disponibilité d’accompagner les Comores, et a transmis les salutations chaleureuses du président Ramaphosa, de la population sud-africaine et du gouvernement frère de l’Afrique du Sud», a rapporté Djae Ahamada Chanfi.
Le conseiller du président a indiqué également que le diplomate sud-africain a salué le discours du chef de l’Etat prononcé à Addis-Abeba, lors de la session ordinaire 2020, «dans lequel le chef de l’Etat a souligné la stabilité et la paix qui règnent dans le pays». Le diplomate a, selon toujours Djae Ahamada Chanfi, exprimé sa disponibilité d’œuvrer, avec le soutien de son pays, de concrétiser avec la signature de plusieurs accords sur la pêche, l’agriculture et le tourisme. «Il a mentionné le souhait de voir une compagnie sud-africaine desservir prochainement les Comores, vu la proximité des deux pays et le problème que nous traversons par rapport à la circulation entre les deux pays», a-t-il mentionné. Le conseiller a ajouté que le nouveau représentant du pays de Mandela à Moroni se réjouit de résider aux Comores et dit se sentir chez lui aux Comores, «avec l’hospitalité manifestée par les Comoriens à son endroit ajoutée à la paix et à la beauté de ce pays».
Le président de la République, à cœur ouvert, a accepté les lettres de créances et a montré que les Comores ont pris le cap de l’émergence et la route est tracée vers 2030. Azali Assoumani n’a pas manqué de mentionner la proximité des Comores par rapport à l’Afrique du sud dont le gouvernement a toujours assisté les Comores, surtout avec le président Thabo Mbeki lors de la crise séparatiste entre 1997 et 2001. Le président a fait part de sa disponibilité à travailler avec le diplomate pour que les relations entre les deux pays soient plus fructueuses et avantageuses pour les deux peuples.