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Dialogue national I Des partis se réclamant de l’opposition annoncent leur participation

Dialogue national I Des partis se réclamant de l’opposition annoncent leur participation

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Cinq partis et mouvements politiques se déclarant de l’opposition se disent prêts pour le dialogue national. L’annonce a été faite samedi devant la presse. Il s’agit du parti Pasoco, du Rdr, de Naridjijuse, du mouvement Mohamed Djaanfar de Ndzuani, et du mouvement Rachad. D’une seule voix, les conférenciers ont manifesté leur envie de proposer leurs idées au lieu de jouer la politique de la chaise vide. Se revendiquant toujours de l’opposition, les partis et mouvements cités clament leur liberté d’exprimer leur souhait et volonté politiques. Plusieurs propositions ont été citées parmi celles qu’ils vont faire part au dialogue national.

 

Le Pasoco, le Rdr, le parti Naridjijuse, le mouvement Mohamed Djaanfar de Ndzuani et le mouvement Rachad, tous de l’opposition selon leurs représentants, ont convié la presse ce samedi, à l’hôtel le Retaj, pour annoncer leur intention de prendre part au dialogue national convoqué par le président de la République, Azali Assoumani. À l’occasion, le président du parti Naridjijuse, Saïd Youssouf Ibrahim Boina, a confirmé l’appartenance de son parti au giron de l’opposition, avant d’annoncer la décision de participer avec tous les partis politiques cités, au dialogue national qui aura lieu prochainement. «Nous refusons de jouer la politique de la chaise vide. C’est une erreur qui a été faite lors des assises nationales et on ne veut pas la répéter», a-t-il souligné avant de poursuivre que «nous l’avons prévue lors des assises et on n’a pas voulu nous écouter et les conséquences sont connues».


Pour le président du parti Naridjijuse, la meilleure solution pour trouver une solution aux problèmes du pays est de s’asseoir autour de la même table pour se dire les choses en face. «Cette fois, nous, opposition qui allons toujours sur le terrain ne sommes pas prêts de laisser les autres opposants parler à notre place. Nous prendrons part à ce dialogue sans conditions», a-t-il répété expliquant qu’on peut être de l’opposition et être d’accord avec le pouvoir si les idées proposées s’avèrent bonnes.

«On comprend une idée, on la soutient»

Pour sa part, Ahmed Mohamed Ali Mbalia du parti Pasoco, se dit étonné lorsqu’on demande qui sont ces opposants qui s’annoncent prêts pour le dialogue national. «Le parti Pasoco n’est pas à présenter. Personne n’ignore ce qu’est le parti Pasoco dans ce pays. L’histoire en est témoin», a-t-il rappelé. Il saisira l’occasion pour expliquer que la politique est ainsi faite. «On comprend une idée, on la soutient. On ne le comprend pas, on pense qu’elle est mauvaise, on s’y oppose. C’est ça la politique. Le parti Juwa pensait qu’Azali est le meilleur, il l’a rejoint lors des élections présidentielles de 2016 au détriment de Mohamed Ali Soilihi.

 

C’est ça la politique. Aujourd’hui, nous croyons en ce dialogue. On y participera. C’est tout», a-t-il soutenu. Ahmed Mohamed Ali Mbalia tient à préciser que leur participation au dialogue n’est soumise à aucune condition. «Il y a des gens qui affirment que nous voulons intégrer le pouvoir. Ce n’est pas étonnant si un politique décide d’intégrer le pouvoir. Juwa était au pouvoir et a choisi de quitter le navire. D’autres sont entrés. En tout cas, on ne se cachera pas, quand nous voudrons rejoindre le pouvoir. Mais on n’en est pas là. Maintenant, il est question de dialogue, on y prendra part», a-t-il avancé.


Pour ce qui est des propositions, le représentant du parti Pasoco a relevé les textes devant aider à l’amélioration du cadre juridique des élections. «On nous donne la chance de proposer nos idées, on va les proposer. Va-t-on les accepter ? Je ne sais pas. Cependant, je me sentirais soulagé que de regretter de n’avoir pas pu les exprimer devant les politiques comme moi», a-t-il ajouté, invitant la jeunesse à s’investir en politique et à participer au développement socioéconomique et politique du pays.

 

Toujours concernant les propositions, Saïd Youssouf Ibrahim Boina précise que les points relatifs au code électoral datant de 2014, à la Ceni et au découpage électoral seront proposés.«Nous proposerons que les gouverneurs ne soient pas élus au suffrage universel, mais par les maires. Les conseillers municipaux choisiront le gouverneur de leur île. Nous proposerons la fin de la tournante présidentielle en faveur d’une tournante institutionnelle», a-t-il citén

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