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Crise au sein de l’Updc : Une frange du parti désigne un autre représentant au Cpan

Crise au sein de l’Updc : Une frange du parti désigne un autre représentant au Cpan

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Au même titre que tous les partis politiques ou presque, l’Updc traverse une crise profonde rendue publique depuis l’avènement des assises nationales. Aujourd’hui, on estime l’existence d’au moins deux tendances dont l’une se reconnaît en l’ancien président de la République, Ikililou Dhoinine. Cette tendance vient de sonner le remplacement du représentant du parti au sein du Cpan alors qu’initialement, la formation avait choisi Youssouf Boina avant qu’elle ne revienne sur ce choix, boycotte le Cpan et laisse sa place vacante. Seul le décret de remplacement serait attendu.

 

Dans notre livraison N° 3328 du mercredi 20 décembre, nous faisions état d’une “crise profonde qui couve au sein de l’Updc”.

 


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Celle-ci est désormais officielle au vu du document signé par l’un des membres fondateurs de ce parti politique, Mohamed Soilihi Mohamed Abdallah qui annonce le remplacement de Youssouf Boina initialement désigné pour représenter le parti au sein du Comité de pilotage des assises nationales (Cpan).

A l’intérieur de ce document envoyé au Cpan et à Beit-Salam, on peut lire que “le parti Updc (Union pour le développement des Comores) après avoir constaté le refus de Mr Youssouf Boina, précédemment désigné pour représenter le parti aux assises nationales, désigne Mr Salim Ibrahim pour le remplacer au Cpan”.

Interrogé sur la pertinence d’une telle initiative dans le cadre d’un entretien avec Al-watwan, Salim Ibrahim alias Matchindo a estimé que le parti Updc est divisée officiellement en deux tendances à savoir les pros Mohamed Ali Soilihi et les pros Ikililou Dhoinine à la tête desquels on retrouve, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Abdoulkarim.


Impossible opposition

Pour lui, il n’est pas question de pratiquer la politique de la chaise vide tout comme il est impensable de coaliser avec le parti Juwa.


La politique de la chaise vide n’a jamais apporté des résultats. Si vraiment le parti ne vise que l’intérêt général du pays, nous devons obligatoirement être présents. Aujourd’hui, nous avons une tendance qui s’allie avec Juwa et une autre prête à soutenir Azali Assoumani sans conditions plutôt que de s’asseoir à la même table que le Juwa nous a-t-il affirmé

 

confirmant par la même occasion, la crise qui secoue son parti. A en croire notre interlocuteur, l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi avait estimé que “Azali était un meilleur choix que Mohamed Ali Soilih. Aujourd’hui, la tendance Abdoulkarim Mohamed proche d’Ikililou Dhoinine, nous disons qu’Azali est un meilleur choix que Sambi”.

Salim Ibrahim s’étonne qu’il y ait des députés de l’Updc d’un côté, qui votent tous les projets de loi du gouvernement et que d’un autre, il y ait  des membres du parti qui s’opposent au gouvernement. De là à voir une volonté de se rapprocher du pouvoir, il n’y a qu’un pas.

Celui qui est jusqu’à preuve du contraire, le porte-parole du parti ne veut pas “supporter les erreurs du régime en place en s’alliant avec Juwa qui a joué un rôle prépondérant sur le retour du président en exercice. Nous n’accepterons jamais de composer avec ce parti raison pour laquelle, lorsque l’autre tendance a décidé d’une conférence avec ce parti sans pour autant nous mettre au courant, nous avons pris la décision de remplacer Youssouf Boina dans le Cpan”.

Cette partie de l’Updc se dit seulement en attente du décret présidentiel portant sur le remplacement du représentant du parti initialement choisi. Joint au téléphone, l’ancien ministre Abdoulkarim Mohamed n’a pas pris notre appel.


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