Le président de la République, a pris part au sommet Afrique-Turquie qui a eu lieu en décembre dernier à Istanbul. En marge de rencontre, Azali Assoumani a visité plusieurs universités turques et a sollicité l’accompagnement de la Turquie dans plusieurs domaines, en particulier celui de la formation. Une mission turque a séjourné à Moroni la semaine dernière pour le suivi de la visite du président Azali en Turquie. La mission a rencontré plusieurs autorités compétentes et a visité le pays afin de voir comment soutenir le secteur de l’éducation.
Samedi dernier, avant de quitter Moroni, le chef de la délégation, Zeki Guvercin, a convié la presse à l’hôtel le Retaj pour rendre compte de sa mission. Il annoncera que la Turquie va accueillir plus 200 étudiants dès l’année prochaine. “Nous avons rencontré plusieurs autorités, les opérateurs économiques, les universitaires, les responsables de l’enseignement supérieur, mais encore le président de la République. Nous avons visité le pays et les confréries, on sent vraiment que nous avons un certain nombre de points communs”, a-t-il raconté, ajoutant que “le séjour fut fructueux”.
Une autre phase concernant les formations
Zeki Guvercin a souligné que le président Azali Assoumani, après avoir visité les universités turques, intéressé par le secteur de recherche en Turquie, a sollicité la coopération surtout dans le domaine de la formation supérieure. “Nous cherchons à initier la démarche selon laquelle les études, la recherche et les entreprises fonctionnent tous ensemble. Actuellement, nous comptabilisons une cinquantaine d’étudiants en Turquie. Pour la rentrée prochaine, nous allons mettre en place une structure aux Comores pour les informations préalables, les démarches d’inscriptions dans les universités turques et les choix des filières, les installations dans les villes, le public ou le privé, entre autres”, a-t-il indiqué, précisant que les frais universitaires sont beaucoup plus abordables qu’ailleurs.
Le chef de la délégation a fait savoir que la structure dont il parle, qui entre dans le cadre du programme C2T (Come to Turkey), est présente dans dix-neuf pays.
Et les Comores seront le vingtième si le projet se réalise. Il tiendra à souligner que l’apprentissage de la langue turque est obligatoire sachant que les Comores ne sont pas turcophones. Zeki Guvercin précise que les disciplines qui seront les plus dispensées sont la recherche technique, l’agriculture, le commerce, le tourisme
Le conseiller politique du ministère des Transports, Mohamed Boina Hassani, a lui aussi fait savoir que la Turquie se prépare à octroyer une cinquantaine de bourses à l’avenir. “Une autre phase concernant les formations courtes continues et professionnelles des élèves n’ayant pas le baccalauréat est en étude pour donner une deuxième chance à cette catégorie d’élèves”, a-t-il ajouté.